Le premier-ministre, Bruno Tshibala a adressé une mise en garde à l’égard du Ministre de l’EPSP, Gaston Musemena. Il lui est reproché plusieurs griefs disciplinaires à l’égard des ordres hiérarchiques.
Le ministre de l’EPSP, Gaston Musemena est sanctionné pour ses prises de position publique. Des déclarations relatives au conflit social qui secoue le secteur de l’éducation. Et qui contredisent, selon Bruno Tshibala, la position officielle du Gouvernement.
« il ya 48 heures vous avez fait des déclarations publiques dans la presse pour exprimer votre opposition à la décision du Premier-Ministre , Chef du Gouvernement et affirmer que les écoles techniques et professionnelles sont sous votre autorité. » Lit-on dans cette lettre de mise en garde adressée à Gaston Musemena.
Une déclaration publique qui s’oppose à celle prise précédemment par son chef, le Premier-ministre Tshibala. Car renchérit Tshibala, « depuis le 02 Janvier 2018, il y a près de 4 mois, j’ai arbitré le conflit de compétence qui opposait le ministère de l’EPSP à celui de la FMPA en attribuant l’Enseignement Technique et Professionnel ainsi que la gestion des écoles y rattachées à ce dernier ministère. »
Une décision plutôt commune
Le chef du gouvernement rappelle que cette décision que le ministre Musemena semble bouder ne vient pas que de lui.
» Cette décision conforme aux lois… voulues par le président de la République… acceptée par le ministre d’Etat, ministre de la Fonction Publique, vous-même et le ministre de la FPMA, tous les 3 réunis à mon bureau à la primature. »
La sanction sera plus dure en cas de récidive
Tshibala se voulant plus autoritaire, procède par avertissement puis jugement.
» C’est pourquoi , devant la gravité de votre comportement irresponsable…, je vous inflige la sanction de Mise en garde. En cas de récidive je me verrais dans l’obligation d’envisager des sanctions plus sévères contre vous. »
Conclut le Premier-ministre Tshibala dans cette correspondance au ministre de l’EPSP. ET adressée en copie au Chef de l’Etat et au Secrétaire Général du Gouvernement.
Moïse Dianyishayi