La date des élections arrivent à grand pas. Les différents acteurs chargent leur munition pour la date ultime du 23 Décembre prochain. Entre autres, Moise Katumbi, président de la plate-forme Ensemble Pour le Changement.
L’ex gouverneur du Katanga semble très déterminé pour son élection à la présidentielle prochaine. Surtout avec ses journées portes ouvertes.
Katumbi déjà en propagande électorale?
La plate forme Ensemble a ouvert lundi 30 avril 2018 à Kinshasa ses deux journées portes ouvertes. Lançant ainsi les travaux de vulgarisation sur le programme de son candidat Président de la république Moise Katumbi. Une campagne de vulgarisation du programme axée sur le programme de Moise Katumbi.
Notons que ce projet de société étalé en 250 feuilles fait mention de plusieurs secteurs qui feront l’objet du cheval de bataille de Katumbi. Notamment la consolidation de l’État, de la démocratie, de la paix; la valorisation du capital humain; la relance de la croissance économique, la diversification de l’économie, la création d’emploi et la lutte contre le changement climatique.
Pierre Lumbi Vice-président de cette plateforme a déclaré à l’ouvertures de ces journée que cette action favorisait la compréhension du programme de leur candidat. Comme on devrait s’y attendre, il n’a pas manqué d’en placer une contre la Mouvance au pouvoir. L’invitant à présenter son candidat et son programme pour un débat d’idées. Cet ancien chef de la sécurité de Kabila a réaffirmé l’engagement d’Ensemble pour participer aux élections du 23 décembre prochain, mais sans la machine à voter.
Une Campagne qui en dit tout sur son abnégation
Visiblement, Katumbi se veut perfectif quant à ses chances à remporter ces élections. Et ce, nonobstant ses litiges judiciaires qui l’handicapent d’avance.
Cependant, l’opposant sulfureux est malheureusement bourré des procès qui attendent voir ses pieds fouler l’aéroport de N’djili. Des procès apparemment perdus d’avance. Si non, censés faire de lui le grand absent de ce rendez-vous, hypothétique, à la lutte pour la magistrature suprême.
Katumbi candidat, mais de quel bord?
Moïse Katumbi a beau rassembler des personnalités politiques congolaises autour de lui. Multiplier des assises et campagnes. Mais pour quelle finalité?
Surtout quand on le connait candidat d’une plate-forme électorale fantôme pour la justice congolaise. Et dont le ministère de l’intérieur ne retrouve, certainement, inscrite nulle part.
Ensemble, dans une irrégularité-piège
Et l’opinion peut facilement pressentir la grande barrière. Le ministère de l’intérieur ne ménagera certes aucun effort pour reconnaître ce groupement. Surtout que son président reste aux yeux de la justice congolaise un fugitif.
« Katumbi sera condamné parce qu’il y a déjà une instruction du PGR, Il sera bientôt condamné. » Déclaré, il y a peu, Emmanuel Shadary, ex ministre de l’intérieur, actuellement Secrétaire Permanent du PPRD.
Propos dénoncés de tout bord, y compris par Ensemble qui voit en cette devinette de Shadary, la preuve de l’instrumentalisation de la justice congolaise.
Faudrait-il rappeller que pour les autorités du pays Moïse est italien. Et sa carte d’électeur brandie lors d’une émission de JT sur tv5 Afrique demeure suspect jusqu’à ces jours. Prévoit-il s’enrôler pour la deuxième fois entant que congolais de la diaspora? Cela ne fera qu’empirer sa situation judiciaire déjà fatale pour son avenir politique.
La deuxième possibilité, serait celui de s’appuyer sur son ami Felix Tshisekedi. Mais son SG, Delly Sessanga s’y est farouchement opposé.
Ensemble, jamais derrière Felix
Après Kyungu, c’est Delly Sessanga qui est revenu à la charge il y a peu sur Radio Okapi : « nous ne soutiendrons pas la candidature de Felix Tshisekedi au cas où Moïse Katumbi serait empêché de déposer sa candidature. Il n’y aura pas élection! »
Un zèle suspect, dans un pays censé être démocratique. Mais si non, la candidature de la plateforme électorale Ensemble reste hypothétique. Et quoi que chérie par une bonne partie de la population, la candidature de Moïse Katumbi, reste hallucinatoire. Du moins, pour le moment malgré ses offensives.
Moïse Dianyishayi
