En prévision du congrès à venir, les quatre candidats à la présidence de l’UDPS ont été soumis à un débat contradictoire.
Les candidats Félix Tshisekedi, David Mukeba, Paul Tshilumbu et Guy Bawu ont pris part à cette épreuve des questions-réponses. Elle s’est tenue jeudi 29 mars à la résidence de feu Etienne Tshisekedi dans la commune de Limete.
L’épreuve a porté essentiellement sur l’organisation du parti, les finances et leur gestion, l’unité, la diplomatie, la jeunesse et le gender.
Quelles priorités pour chaque candidat ?
Chaque candidat a exposé son programme pour la conduite du parti, une fois élu à la tête de la fille aînée de l’opposition.
Pour Félix Tshisekedi, la victoire aux élections, est la priorité des priorités. « J’ai donné mon sang pour ce parti, j’en ai souffert », a-t-il lancé. « Si vous m’élisez, je ferai de la joie des Congolais une réalité » , a-t-il promis.
Comme le reste des candidats, Félix Tshisekedi entend en effet rétablir un État de droits en RDC. Un État, dit-il, « qui garantit à ses citoyens leurs droits et leurs libertés, une justice juste. Un État qui redistribue les richesses à tous ses enfants. ».
David Mukeba plaide quant à lui pour la refondation du parti et son adaptation aux réalités actuelles. Le Vice Président de la ligue des jeunes de l’UDPS a misé aussi sur la redynamisation de la jeunesse du parti.
Paul Tshilumbu s’est plus focalisé sur la gestion des finances du parti. Pour ce militant de première heure, l’autonomie financière du parti est un gage de la stabilité et de l’indépendance. C’est pourquoi, il faut chercher à exploiter le potentiel humain pour s’autofinancer en « des millions » d’argent par la base.
Guy Bawu pour sa part, s’est plus préoccupé de l’unité du parti. Ainsi, il a promis l’amnistie et la réintégration des tous les membres exclus et auto – exclus du parti.
Une véritable leçon de démocratie
L’on a observé qu’il n’y avait pas beaucoup des divergences entre les candidats. Tous ont presque plaidé pour l’unité et la réorganisation du parti comme à l’époque de son président historique Tshisekedi.
Pour beaucoup d’observateurs avertis, ce débat contradictoire constitue une leçon de démocratie et un exemple à suivre.
L’on a aussi applaudi la courtoisie, le faire play et la maturité dont les candidats ont fait montre pendant cet échange. Pas d’injures ni des jouxtes verbales.
Après ce débat, les 4 candidats ont 2 jours, soit 48 heures pour convaincre les congressistes. Le congrès de l’UDPS est prévu du 30 au 31 mars et se tiendra au siège du parti.
Thierry bishop Mfundu