Le Secrétaire général de l’UDPS, Jean Marc Kabund est sorti libre ce mercredi 28 mars à la suite de sa convocation par le tribunal de grande Instance de Kinshasa-Matete.
Le numéro 2 de l’UDPS est accusé de faux en écriture porté à sa charge par Tharcisse Loseke, président délégué de la dissidence de ce parti constituée par le camp du Premier ministre, Bruno Tshibala.
Il dénie à Kabund la qualité d’organiser le congrès de l’UDPS qui aura lieu du 30 au 31 mars courant.
L’affaire a été pris en délibéré sur demande du Ministère public. Les deux parties reviendrons devant les juges dans 8 jours pour la poursuite de la procédure.
La stratégie des avocats de Kabund a consisté à contester la congolité de Loseke. « Nous avons soulevé ça comme premier moyen », a déclaré Peter Kazadi, l’un des avocats de Jean Marc Kabund.
« Deuxième moyen, nous avons dit que Loseke n’a pas qualité d’intervenir dans les affaires internes d’un parti politique ».
Selon lui, Jean Marc Kabund, reste reconnu par le ministère de l’intérieur comme chef de l’UDPS alors que Loseke fait partie d’un autre parti.
Pourquoi ce renvoi ?
Selon les avocats de Loseke, » la partie citée était venue avec intention de présenter des moyens dilatoires ». C’est pourquoi, nous avons évoqué des exceptions.
Le tribunal a préféré prendre l’affaire en délibéré pour s’imprégner des nouveaux éléments du dossier.
« La question avait été mal abordée par le ministère public. Il n’avait pas pris en compte tous les aspects de la question » L’exception de défaut de la qualité avait été soulevée par l’autre partie qui a évoqué que Loseke était étranger.
Lorsque nous avons produit les éléments attestant que Loseke avait renoncé à sa nationalité belge, le tribunal fut amplement éclairé” , a déclaré Paulin Mukala, avocat de Loseke.
Félix Tshisekedi et plusieurs militants de l’UDPS sont venus en masse soutenir leur Secrétaire Général.
Malheureusement, beaucoup n’ont pas pu accéder au tribunal. La salle mesurant à peine 10 mètres.
Thierry bishop Mfundu
