Nouveau mandat de la MONUSCO : priorité à la protection des civils

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Le Conseil de sécurité a décidé de proroger jusqu’au 31 mars 2019 le mandat de la MONUSCO en RD Congo. Cette décision est tombée hier mardi 27 mars à l’issue d’une session extraordinaire du Conseil de sécurité.

 

Pour ce nouveau mandat, la MONUSCO a reçu comme priorités stratégiques d’assurer la protection des civils. Mais aussi d’appuyer la mise en œuvre de l’Accord politique du 31 décembre 2016. La force onusienne est également tenue d’assurer un appui technique à l’organisation des élections.

Adoptée à l’unanimité, la résolution 2409 a été votée suite aux recommandations présentées par le Secrétaire général. Et cela suivant le rapport du Secrétariat Général sur l’examen stratégique de la Mission de la MONUSCO.

Le mandat de la MONUSCO doit être exécuté « sur la base d’une priorisation des tâches ».

 

Protection des civils

 

S’agissant de la protection des civils, les priorités sont d’assurer une « protection efficace, dynamique et intégrée » des civils.  Surtout quand ces derniers sont menacés de violences physiques.

Cette démarche doit se faire dans le cadre d’une « approche globale ». Il s’agit notamment de dissuader tous les groupes armés et toutes les milices locales. Il faut aussi les empêcher de commettre des violences contre la population.

Ainsi, le Conseil de sécurité charge la MONUSCO d’intervenir pour mettre fin aux atrocités commises par les groupes armés. Il exige pour cela à la MONUSCO de mettre immédiatement fin à toutes les formes de violence.

Pour ce faire, la MONUSCO devra mener des opérations conjointes avec les FARDC pour neutraliser les forces négatives.

 

Antonio Gutteres chargé de la mise en application

 

Le Secrétaire Général de l’ONU est chargé de veiller personnellement sur la mise en application de cette résolution. Antonio Gutteres est tenu de faire un rapport trimestriel sur l’état d’exécution du nouveau mandat de la MONUSCO. Il doit aussi veiller à la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre 2016 et du processus électoral.

Ainsi, Antonio Gutteres devra tenir le Conseil « informé par écrit tous les 30 jours » des progrès réalisés aux niveaux politique et technique. Et procéder à un « examen complet des performances de toutes les unités de la MONUSCO ». Et cela d’ici le mois de Septembre 2018.

 

Thierry bishop Mfundu

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