C’est un appel lancé par l’Abbé Donatien Nshole, Secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) à l’ONU. La crise politique en RD Congo a commencé juste après la fin du mandat du président Kabila en 2016. Une crise qui a généré les conflits armés et une dégradation de la situation humanitaire à travers le pays.
A l’ONU, l’Abbé Donatien Nshole a déclaré, lundi, qu’« il est urgent que l’ONU s’implique davantage dans cette crise ».
Pour le secrétaire de la CENCO, la communauté internationale devra fournir plus d’efforts pour conduire la RD Congo aux élections. Ce qui permettrait de trouver une solution durable à la crise qui de plus en plus s’enlise.
Consterné par le climat politique actuel, l’Abbé Nshole pense que l’implication des Nations Unies permettra la tenue de bonnes élections. Cela évitera, en outre, que la situation humanitaire puisse s’empirer davantage.
Le non-respect de l’accord base de la crise
La non-application de l’accord de la Saint-Sylvestre est à la base de cette crise politique. De récentes marches, organisées par le Comité Laïc de Coordination pour exiger le respect de cet accord ont causé la mort des dizaines de personnes.
Les forces de l’ordre ont été indexées comme responsables de plusieurs violations des droits de l’homme. C’est la conclusion d’un rapport de la commission d’enquête mixte initiée par le ministère des Droits humains.
Selon l’Abbé Nshole, pour avoir des bonnes élections, il faudra mettre en application certaines dispositions de cet l’accord. Il ajoute à cet effet que la Communauté International « doit au préalable éviter toute complaisance. Car cela risquerait de tous ramener à la case de départ ».
Actuellement, l’introduction du vote électronique reste parmi les points qui continuent à susciter des multiples débats. Non convaincue par la fiabilité de cette machine, sur laquelle tient mordicus la CENI, l’opposition multiplie la contestation.
Dieumerci Matondo
