Après la rencontre des leaders de l’Opposition à Genval en Belgique c’est maintenant Joahnesbourg qui est au centre d’attention. A la demande de leur Chairman, les opposants favorables à la candidature sont en conclave au pays de Nelson Mandela.
C’est en véritable meneur de troupe que Moïse Katumbi, candidat déclarée à la présidentielle, s’est présenté samedi à ses hôtes. Dans son speech, l’ex gouverneur du Grand Katanga répond superficiellement à ceux qui l’associe au bilan du président Kabila.
Face à un auditoire acquis, cet ancien proche collaborateur de joseph Kabila, met en exergue ses convictions. Prêchant par l’exemple, ce dernier rappelle à ses lieutenants que c’est sur base de ses convictions qu’il a quitté Kabila.
« C’est bien l’heure de s’inspirer des compatriotes tombés lors des mouvements pacifiques en faveur de l’alternance. Nous voilà arrivés dans la dernière ligne droite avant l’alternance que notre peuple réclame », insiste-t-il.
Son souhait, c’est aussi celui de voir l’opposition unie et luttant ensemble pour une alternance démocratique.
La CENI n’inspire pas confiance
Comme pour l’ensemble de leaders de l’opposition, Katumbi s’est montré très pessimiste quant à la tenue des élections crédibles.
De la machine à voter, Katumbi en voit comme ses paires de l’opposition une volonté de la majorité à tricher.
Suite à ce constat, il estime que le processus en cours est toujours menacé. « La CENI improvise la machine à tricher, le fichier électoral doit être audité et nettoyé », s’indigne-t-il.
Moïse Katumbi n’a pas oublié de réserver une part importante aux victimes de la démocratie. A chaque répression violente de la police survenue après les marches pacifiques, ce dernier, s’est toujours montré consterné.
Loin de la terre de ses ancêtres, le tout Katumbi continue à espérer à l’avènement d’un Congo plus beau qu’avant. Et c’est en dépit de la dictature actuelle installée dans le pays. « Ces trois jours ensemble vont permettre de construire l’alternance de demain et de montrer aux congolais qu’ils ne sont pas seuls, que nous travaillons et que nous vaincrons ».
Grevisse Tekilazaya
