Colonel Mwanamputu : le meurtrier de Rossy Mukendi a agi pour sécuriser son chef direct

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Soutenues par l’opposition et une grande partie de la société civile, les marches organisées par les laïcs catholiques laissent des mauvais souvenirs dans plusieurs familles. Cette fois-ci c’est Rossy Mukendi, père de deux enfants qui a été assassiné lors de la marche du 25 février. Le second  était assassiné à Mbandaka le même jour.

 

Malgré l’interdiction de ces marches par les autorités urbaines, les catholiques sont déterminés à aller jusqu’au bout. Avant, c’est l’opposition qui était inlassable pour organiser ces marches pour contester contre le maintien de Joseph Kabila au Pouvoir. Et, cette fois-ci c’est l’Eglise catholique qui s’est totalement introduit dans cette aventure qui, jusqu’aujourd’hui la solution n’est pas encore trouvé.

 

Lors d’un point de presse ce jeudi, le porte-parole de la Police a précisé que « la police ne joue que son rôle de protéger les personnes et leurs biens ». Ce qui s’est passé le 25 février n’est pas pour lui, « une répression mais une dispersion parce que cette marche a été interdite par l’autorité urbaine ».

 

Meurtre de Rossy Mukendi

 

Concernant la mort de Rossy Mukendi, le colonel Mwanamputu affirme que « le meurtrier a été arrêté bien qu’il voulait juste se défendre pour protéger son chef direct qui était entrain d’être menacé par les manifestants. Les coups de balles tirées à moins de 20 mètres sur Rossy Mukendi étaient en caoutchouc». Ces coups lui avait blessés avant de lui amener à l’hôpital où il était allé mourir

 

La police condamne  à cet effet, les comportements des agents de l’ordre qui ont jeté des gaz lacrymogènes dans les paroisses de l’Eglise catholique. Pour le porte-parole de la Police, « les paroisses sont des endroits sacrés » car personne n’ignore l’existence de l’être suprême qui Dieu.

 

Le colonel a également martelé sur la présence des Bureaux II dans les rues de Kinshasa le jour tout comme la nuit qui de temps en temps procède à la fouille des téléphones des personnes. Ces prétendus agents bureaux vont jusqu’au-delà de leur mission, voire même ravir l’argent des passagers. Pour lui, « lorsqu’un policier va en mission, il doit être identifié généralement par son uniforme. Lors que ce n’est pas le cas donc ces agents ne sont pas de la police ».

 

Dieumerci Matondo

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