RDC : Interdiction de la production et consommation des emballages en plastiques

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Les emballages en plastiques ne seront plus utilisés sur toute l’étendue du territoire de la République Démocratique du Congo.

 

Dans un décret n°17/018 signé le 30 décembre 2017, le Premier ministre Bruno Tshibala a interdit toute production, importation, consommation et utilisation des emballages non biodégradables notamment des sacs, sachets et autres emballages en plastiques.

 

Par ailleurs, un délai de 6 mois est accordé à tous les producteurs de certains emballages non biodégradables à muter leurs activités en produits dégradables.

 

Cette interdiction des produits non biodégradables s’inscrit dans le cadre de l’assainissement de la ville de Kinshasa, minée par plusieurs problèmes environnementaux, notamment les inondations.

 

Déjà qu’elle souffre d’un manque de vulgarisation, cette décision risque de n’avoir aucun impact dans la vie du congolais. Surtout qu’elle ne semble pas peser dans la balance face à la protection environnementale et sociale.

 

Car, précisons-le, en janvier 2017 le même gouvernement avait pris l’option de protéger et promouvoir les industries existantes. Va-t-il revenir sur cette décision en vue d’agir de manière à protéger le pays contre d’éventuels dégâts écologiques ?

 

Kinshasa victime d’un manque de culture environnementale

 

A Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, il est à déplorer le manque total d’une culture environnementale.

 

Les produits et articles achetés dans les marchés publics et pirates, sont jetés pêle-mêle dans la nature. La politique de gestion des immondices notamment des emballages en plastique, est inexistante.

 

Les déchets polluants qui jonchent la ville, bouchent les canaux d’évacuation des eaux usées laissant du coup une puanteur incroyable.

 

Le manque de culture environnementale des habitants qui en sont les responsables, met la ville en énorme danger. Surtout que Kinshasa à elle seule produit journellement 7000 tonnes de déchets provenant des ménages, des marchés, des places publiques et des entreprises.

 

A cette fin, les autorités du pays ont la lourde tâche d’inculquer aux populations une culture environnementale afin d’éviter une catastrophe écologique subséquente.

 

Et c’est seulement par cette éducation civique que la décision prise par le gouvernement pourra être respectée.

 

Guy-Roger Tshitenge

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