Voilà déjà 9 jours que 5 activistes du Mouvement citoyen Filimbi sont détenus par l’Agence nationale de renseignement (ANR).
Ces activistes avaient été interpellés la veille du 31 décembre alors qu’ils mobilisaient pour une participation massive à cette marche.
Leur détention prolongée au cachot de l’ANR suscite, déjà, une polémique car la majorité de personnes interpelées ont été relaxées.
« Nous sommes sans nouvelle d’eux. Les familles, les avocats ou encore les autres camarades du Mouvement ont tenté sans succès d’obtenir au moins un droit de visite », a déploré un activiste Filimbi de Limete.
Pour Georges Kapiamba, Président de l’Association congolaise pour l’Accès à la justice (ACAJ), cette détention est une grave violation en matière de droits de l’homme en RDC.
« Le gouvernement congolais s’éloigne de plus en plus des principes d’un Etat de droits », s’est indigné le président de l’ACAJ.
Une détention sans doute « arbitraire »
Selon certains observateurs, la détention de 5 activistes du Mouvement FILIMBI est arbitraire.
Surtout que depuis leur détention « partiale » au cachot de l’ANR, les 5 militants n’ont toujours pas reçu de visite.
Une véritable violation de droits de l’homme qui provoque l’indignation des mouvements citoyens. Et ceux-ci ne cessent de réclamer leur libération dans le plus bref délai.
Rappelons, par ailleurs que cette polémique s’enfle alors qu’entre pouvoir et église catholique la tension ne baisse pas.
Chadrack Mpereng