L’Archevêque de Kinshasa, Laurent Mosengwo étonné par la répression violentes des fidèles catholiques lors de la marche du 31 décembre. Dans une interview sur Radio Vatican jeudi 04 Janvier, ce dernier a exprimé son indignation face à la médiocrité politique.
Indignation aussi dans l’opposition politique où l’usage abusif de la force face aux manifestants demeure préoccupant.
Interrogé par capsud.net sur les événements du dimanche dernier, Christian Mwando, Président de l’UNADEF n’a pas su cacher son mécontentement. Le Coordonnateur ad intérim du Rassemblement Grand Katanga dresse un bilan sombre dans son fief à Lubumbashi.
En effet, des milliers des chrétiens de Lubumbashi ont été appréhendés alors qu’ils manifestaient en réponse à l’appel des laïcs. En prière à quelques 500 mètres de la Basilique de Lubumbashi, ils ont été surpris par une descente de police.
« D’une violence rare, la police a tiré à balles réelles sur la foule et jetés des gaz lacrymogènes dans tous les sens. Quelques chrétiens se sont, alors, cachés à l’intérieur de la basilique pour échapper à cette violence démesurée », s’est-il plaint.
Face à cette répression de mauvais goût, ce leader du Grand Katanga s’insurge contre le cynisme du régime. Christian Mwando soutient, de lors, que l’heure est aux actes. Car, les bourreaux doivent tous être sanctionnés !
Quid du Rassop/Grand Katanga ?
Pour rassembler l’opposition dans le Grand Katanga, Christian Mwando a été désigné pour assumer l’intérim de Gabriel Kyungu-wa-Kumwanza.
« Il m’a demandé particulièrement avec les amis de l’UDPS/Coordination Katanga de pouvoir reprendre les choses en main », rassure-t-il.
Et de préciser, « Kyungu n’a pas démissionné. Son état de santé se détériore. Il était temps après une longue demande qu’il aille se faire soigner ».
Rassembleur, dynamique, conséquent, le choix porté sur Christian Mwando pour l’intérim à la tête du Rassop/ Grand Katanga est judicieux.
En effet, l’homme a su démontrer son dynamisme et ses qualités de rassembleur après la mort de son père. Au sein d’un comité d’anciens cadres de l’UNADEF, Christian Mwando a su convaincre.
« J’aurai l’honneur de pouvoir incarner après le Président Charles Mwando Nsimba, vos attentes de progrès et vos espoirs de justice. Je veux embrasser le chemin qu’il a tracé. Je fais ainsi le pari de la continuité et du développement et je m’engage à poursuivre avec le parti selon ces convictions et ses fondamentaux », avait-t-il déclaré lors de son investiture.
Et une année après la mort du patriarche Charles Mwando Nsimba, le parti demeure uni et dynamique.
Judith Thérèse Singa