Le président congolais hors mandat Joseph Kabila a promulgué dimanche 25 décembre la nouvelle loi électorale qui doit permettre l’organisation des scrutins prévus le 23 décembre 2018 en RDC. Dans la foulée, il a aussi promulgué le budget de la RDC pour 2018, selon l’Agence congolaise de Presse.
Ces promulgations se sont déroulées à Lubumbashi, dans la province du Haut-Katanga, où le chef de l’État séjourne depuis quelques jours.
Déjà des retards
La promulgation intervient avec une dizaine de jours de retard sur le calendrier fixé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), organisatrice des futures élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines et locales, qui avait jugé que la promulgation de la loi devait intervenir à la mi-décembre au plus tard.
Mais ce n’est que dans la nuit du 15 au 16 décembre que l’Assemblée nationale a adopté le texte dans la douleur et la polémique, alors que l’opposition rejette des dispositions comme l’introduction d’une « machine à voter » électronique, le seuil de représentativité – avec l’obligation d’obtenir 1% des voix au niveau national pour décrocher un siège à l’Assemblée, qui exclut de facto les candidats indépendants qui ne se présenteront que dans une circonscription – et le montant de la caution à déposer par les candidats aux scrutins.
Le scrutin, selon la calendrier de la CENI, doit se tenir le 23 décembre 2018… à moins que certains retards ne soient encore enregistrés « contraignant » les organisateurs à prolonger d’autant le second et dernier mandat de Joseph Kabila qui est constitutionnellement arrivé à échéance le 19 décembre 2016 ! Ce calendrier électoral, rejeté par l’opposition et la société civile congolaise, l’église catholique en tête, a été accepté du but des lèvres pat certains acteurs de la communauté internationale, à condition qu’il soit scrupuleusement respecté. Ces premiers retards font craindre un nouveau glissement…
Un budget ridicule et en recule
Quant à la loi de finance pour l’exercice 2018, elle dote la RDC d’un budget d’environ cinq milliards de dollars – une somme dérisoire au regard de la taille du pays, grand comme 80 fois la Belgique et peuplé de quelque 80 millions de personnes, de plus en baisse par rapport à l’année précédente en raison de la dépréciation du franc congolais mais aussi des investissements proches de zéro, vu la situation délétère qui règne en RDC, et le pillage systématique des richesses nationales par une bande restreinte d’individus qui gravitent autour du pouvoir.
Hubert Leclercq (avec Belga)
Article disponible sur https://afrique.lalibre.be/12608/rdc-kabila-promulgue-la-loi-electorale-et-le-budget/
J.Kabila est un président hors mandat, illegal et illégitime depuis 19 decembre 2016. Sur quel droit promulgue t -il la loi electorale et le vote de budget 2018? L’etat congolais n’existe pas! Nous devons sauver notre patrie en chassant cet imposteur de Kabila, ses collaborateurs rwandais, ougandais et burundais qui sont des ennemis du peuple congolais.