Felix Tshisekedi : « La population souffre et meurt énormément à cause d’un individu. Celui-ci est la haute incarnation du mal congolais »

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Au-delà de la main tendue à toutes les autres forces vives et acquises au changement pour un front anti Kabila, Felix Tshisekedi s’est montré préoccupé par la situation inquiétante que vivent actuellement les congolais, au cours de son point de presse, mardi 05 septembre 2017 au siège du Rassemblement.

 

« Insécurité généralisée, corruption et enrichissement illicites, tueries de masse, illégitimité et illégalité, autant des maux qui ne cessent de ronger la société », s’est indigné le président du Rassop.

 

Un constat qu’il justifie du fait de la dégradation avancée des conditions de vies que traduisent la pauvreté omniprésente en RD Congo où la population vit en dessous du seuil de la pauvreté. Avec des chiffres qui parlent, la Banque Mondiale avait classé le pays en 2016, dixième des pays les plus pauvres. Le Produit Intérieur Brut (PIB) s’élevait alors à 498,8 dollars pour une population estimée à 84,1millions d’habitants.  Sans compter avec le Franc Congolais, un des attributs de la souveraineté nationale qui ne cesse de perdre sa valeur par rapport au dollar américain.

 

Avec des salaires de misère, la situation socio-économique du pays demeure catastrophique, véritable contraste au regard des ressources qu’il possède. Le taux de chômage dépasse les 80% de la population active. Il suffit aussi d’observer ces milliers d’universitaires et autres condamnés à la débrouillardise.

« Grogne par ici, grogne par là. La récente grève des médecins en est une illustration. La population souffre et meurt énormément à cause d’un individu. Celui-ci est la haute incarnation du mal congolais », précise le Ranger !

 

Au regard de cette situation et face à la crise politique de l’heure, Félix Tshisekedi a réaffirmé la détermination du Rassop à poursuivre sans désemparer ni faiblesse la mise en œuvre de sa nouvelle feuille de route pour la libération du peuple congolais de la dictature de Joseph Kabila.

 

Judith-Thérèse Singa

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