Réunis autour de leur Secrétaire Général, vendredi dernier, les médecins de la ville de Kinshasa, membres du Syndicat national des médecins de la RD Congo, SYNAMED, avaient décidé de radicaliser leur grève tout en maintenant un service rotatif d’urgence dans certains hôpitaux de la capitale.
L’hôpital de l’amitié Sino-congolaise à N’djili et le Centre de santé mère et enfant de Barumbu avaient été retenus pour assumer le service d’urgence lundi 28 et mardi 29 août 2017.
Pour la journée de lundi 28 août 2017, première journée de grève sèche, les services d’urgence ont été organisés à l’hôpital de l’amitié sino congolaise dans la commune de N’djili et au Centre Mère et Enfant à Barumbu comme programmé.
Sur place à l’hôpital de l’Amitié Sino Congolaise, les signes d’une grève sèche sont visibles. Lits vides, patients abandonnés à eux-mêmes, pas de blouses blanches. Pour les patients hospitalisés, certains attendent leurs morts. D’autres se plaignent de l’insensibilité des médecins et se plaignent de service non rendu par le corps médical. Certains espèrent à la volonté du gouvernement.
L’un des médecins grévistes trouvé sur place le Dr Balaka a signifié que « seul les malades qui viennent aux urgences sont pris en charge ». Selon elle, « la vie de médecin, aussi, est en danger tant que son social n’est pas amélioré. L’état a l’obligation de répondre aux attentes des hommes en blouse blanche ».
Il faut noter que dans une déclaration faite dimanche 23 juillet à Kinshasa, le secrétaire exécutif provincial du SYNAMED, le Docteur Benjamin Bola, avait précisé que cette amélioration passait par l’application du taux de change actuel sur la paie des médecins, l’inscription sur les listes des paies des médecins de Kinshasa qui ne sont pas encore rémunérés et les promotions en grades.
Soulignons enfin que les Cliniques universitaires de Kinshasa et l’hôpital général de référence de Kintambo prendront la relève des services d’urgence les mercredi 30 et jeudi 31 août 2017.
- Mundi
Si rien n’est toujours fait, cette grève qui a pris une autre allure fera beaucoup des victimes. De qui viendra le salut, en tout cas la question reste posée. Entre temps, les malades sont abandonnés à eux mêmes. Les blouses blanches quasiment introuvables.
C’est la conséquence d’une incurie politique cultivée par un régime corrompue et de prédation. Le bien être de la population n’est rien par rapport à leur gloutonnerie insatiable pour le détournement et le vole des deniers publics . Payez les médecins ou les enseignants seraient un gaspillage et un manque à gagner pour eux. Vivement l’alternance car #Esili et #YaMbalaOyoEkoki pour eux.