Crise politique en RD Congo : la VSV préoccupée et choquée par la prise de position de la SADC sur l’impossibilité de tenir les élections avant fin décembre 2017

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Réagissant aux propos tenus par le Président en exercice de la SADC, Jacob Zuma, dans son discours de clôture du 37ème sommet des chefs d’Etats et de gouvernement des pays membres prononcé, ce dimanche 20 août 2017, la  Voix des Sans Voix pour les Droits de l’Homme, VSV, s’est dite vivement préoccupée et choquée par la prise de position du Président Sud-africain sur l’impossibilité de tenir les élections en République Démocratique du Congo avant fin décembre 2017 suite à un certain nombre des défis.

 

Pour la VSV, cette prise de position viole les dispositions pertinentes de l’Accord de la Saint Sylvestre ainsi que celles de la Résolution 2348 qui disposent que les élections présidentielle et législatives doivent avoir lieu avant fin décembre 2017 et foule au pied les attentes légitimes de la population congolaise qui souhaite ardemment l’organisation des élections à la fin de cette année.

Ainsi cette structure de défense des droits humains, pense que la SADC ne peut se substituer au souverain primaire qu’est le peuple congolais mais doit, par contre, soutenir les aspirations légitimes de ce dernier à élire ses gouvernants à tous les niveaux afin de mieux lui permettre de contribuer à l’épanouissement économique de cette sous-région.

Car, insiste la VSV, la mission de la SADC est, entre autres, de promouvoir le développement économique des Etats membres. Soutenir les aspirations légitimes de la population congolaise et interpeller les gouvernants congolais pour que les élections aient lieu en temps prévu conformément à l’Accord et à la Résolution sus évoqués permettra de mettre un terme à la crise politique dans laquelle la RD Congo est plongée actuellement.

 

Enfin, la VSV appelle la SADC à plus des responsabilités dans les actions et autres prise de position car les tergiversations, les manœuvres dilatoires et autres calculs politiciens pour retarder le processus électoral ont déjà causé des dizaines des morts en RD Congo et qu’il est donc temps de mettre fin à l’illégitimité des animateurs des institutions en République Démocratique du Congo en vue de prévenir, cette fois-ci, les violations massives des droits humains liées au processus électoral.

 

Berckmans Kitumu

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