Lancée depuis le 28 mai dernier dans la ville de Kinshasa par la Commission électorale indépendante, CENI, l’opération de révision du fichier électoral stagne.
Cette opération d’enrôlement est loin d’être satisfaisante surtout face aux différentes tracasseries que rencontrent les électeurs pour obtenir cette carte qui fait office de carte d’identité. La population se plaint de la lenteur du service causée par le manque de matériel et d’un personnel qualifié ainsi que d’une certaine magouille qui peu à peu prend cors dans les différents centres d’inscription de la ville de Kinshasa.
Profitant de l’engouement de la population à participer à cette opération, certains agents de la CENI commis à cette opération ont en complicité avec des éléments de la police trouvé une astuce pour monnayer l’identification et l’enrôlement malgré les mesures disciplinaires prises par le bureau de la centrale électoral en révoquant quelques agents commis à cette opération.
La nouvelle trouvaille mercantiliste instaurée par ces récalcitrants est l’opération « Taxi ». Une raquette de la population consistant à exiger une somme d’argent allant de 3000 à 5000fc pour accéder dans la salle où se déroulent les enrôlements.
G.R. Tshitenge