La récente interpellation de l’indéboulonnable président de la FECOFA par les services du Conseiller spécial du président de la République demeure perplexe. Ce membre du conseil de la FIFA et Vice président de la CAF s’est vu vite accorder une liberté provisoire pour des raisons de santé. Contrairement à ses deux autres collaborateurs appréhendés en même temps que lui.
Constant Omari jugé en patron?
En tout cas, c’est le seul moyen de justifier sa dissimulatrice remise en liberté. Sans s’être totalement blanchi des accusations portées contre lui, le président de la FECOFA a même quitté le pays en direction de la France pour une mission de la CAF , pourtant libéré provisoirement car malade.
Omari plus congolais que les autres?
Constant Omari serait-il plus malade que Muyambo, Gecoco, Diomi et Diongo qui croupissent en prison malgré leurs états de santé moins confortables?
Sommes-nous face à une justice à deux vitesses? Une favorable pour les membres de la MP et l’autre, contraignante pour l’opposition?
Les infractions de ces derniers seraient-elles plus justiciables que celle du détournement des fonds des contribuables congolais?
Luzolo inefficace ou achété?
Si la justice n’acquiesce pas son instrumentalisation, du moins Luzolo Bambi est dos au mur quant à reconnaître son inefficacité. Si non rien n’explique la relaxation de ce directeur départemental à la SCPT. Et encore moins de ces collaborateurs.
En son temps, Matata Ponyo avait demandé un audit de compte affecté aux sports. Il soupçonnait d’étranges manipulations financières.
Luzolo fait moins peur !
Après tant des procès abandonnés sans suite, Luzolo aurait toutes les raisons de jeter l’éponge.
D’abord avec Narcisse Lembo et Dido Ilembwa, respectivement DG et DGA de la DGRK. La suite de leurs procès à la Prison Centrale de Makala a fait moins de bruit que leurs arrestations. Et ce, malgré les millions de dollars détournés au trésor public.
Ensuite Adolphe Mabulena, Secrétaire général à l’Urbanisme et Habitat, Joseph Kiyanga de l’ACGT/ZÉNIT, Rudy Kalala,etc.
Que des dossiers laissés en suspens par monsieur Luzolo, lui qui est censé combattre la corruption et le blachiment des capitaux.
Et dommage que la justice des nantis ne joue en aucun moment en faveur de ces mêmes contribuables qui affluent ces caisse-puits de l’Etat.
« Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements des cours vous rendront blanc ou noir », avait dit Jean de la Fontaine.
Moïse Dianishayi
