Nord Kivu: 9 Partis politiques demandent à Joseph Kabila de démissionner

share on:

Après le Rassemblement, c’est au tour de la « Coalition », un regroupement de 9 Partis politiques de l’opposition de la province du Nord-Kivu de s’attaquer à Joseph Kabila.

Dans une déclaration politique rendue publique jeudi 26 octobre 2017, cette Coalition des partis de l’opposition, sur base du constat de la situation générale du pays notamment « l’impossibilité de faire aboutir le processus électoral dans le pays avec le Président Kabila  à la tête des institutions » et « l’incapacité de la CENI à produire un calendrier électoral et un budget clair pour le processus électoral », demande tout simplement la démission du Président de la République avant la date du 31 décembre 2017 y compris celle des animateurs de la CENI conformément au point IV alinéa b de l’accord de la Saint Sylvestre. La Coalition estime que le Président de la République a « montré ses limites en tant que garant de la Constitution et fait montre de mauvaise foi quant à la mise en œuvre de l’accord de la Saint Sylvestre ».

 

La Coalition déplore cependant les violations intempestives de Droits de l’Homme et libertés publiques « au mépris de l’accord de la Saint Sylvestre qui exigeait des mesures de décrispation politique en vue d’un processus apaisé ». Elle fustige ainsi la complicité de certains membres de l’Union Africaine et de la Communauté des États d’Afrique Australe qu’il qualifie de se « réduire à des simples marchepieds des dictatures au grand dam de la Charte des Droits de l’Homme et de peuple de l’Union Africaine qu’ils sont sensés défendre ».

Lire aussi:

Crise politique: le Rassemblement signe et persiste, élections ou pas Joseph Kabila doit partir

Par ailleurs, la Coalition appelle la Majorité présidentielle « à faire preuve de la citoyenneté responsable en se désolidarisant du plan macabre d’inanition de l’État de Monsieur Kabila au risque d’être frappée d’indignité politique à l’exemple des anciens caciques du pouvoir burkinabé après la débâcle de l’ancien président Blaise Campaoré ».

 

A l’opposition, elle encourage « de dire tout haut leur refus de l’option d’un soi-disant unième dialogue de Monsieur Kabila. Quiconque tombera dans cette erreur sera déclaré tout simplement Personae non grata » mettant ainsi en garde la MONUSCO face à son immobilisme car dit-elle, après le 31 décembre 2017, sa présence sera dénuée de tout sens.

 

Au sujet du défunt Tshisekedi qui n’a jusque-là pas toujours été enterré, la Coalition invite Antoine Gizenga et Léon Kengo Wa Dondo à s’y prononcer clairement, leur silence note-t-elle, frise l’irresponsabilité après tout ce qu’ils ont reçu de ce pays.

 

Stella Ungaro

1 Comment

Leave a Response

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.