Le 25 avril de chaque année, l’humanité célèbre la Journée internationale du paludisme. Instituée en 1998, cette journée vise à fédérer les efforts de l’OMS, de l’UNICEF, de la Banque mondiale, du PNUD et d’autres partenaires dans la lutte contre cette maladie dévastatrice.
En République Démocratique du Congo, plus précisément à Kinshasa, le paludisme demeure la maladie la plus fréquemment diagnostiquée dans les laboratoires de santé.
« La plupart des patients que je reçois dans ce centre de santé sont atteints du paludisme. Le coût du traitement pour la malaria varie entre 100.000 et 200.000 CDF, en fonction des prix des médicaments sur le marché« , a déclaré le responsable d’un centre de santé situé dans la Commune de Limeté.
Ce responsable souligne que l’augmentation des cas de paludisme est directement liée à l’insalubrité qui frappe la capitale.
« En tant que personnel de santé, je comprends parfaitement cette augmentation des cas. Nous vivons dans un environnement insalubre, et un tel cadre constitue un terrain fertile pour la reproduction des moustiques. Ainsi, la lutte contre le paludisme doit commencer par l’assainissement de nos milieux de vie« , a-t-il ajouté.
Il sied de noter que selon les données officielles, plus de 263 millions de personnes ont contracté le paludisme en 2023, dernière année pour laquelle des chiffres sont disponibles, et près de 600 000 en sont décédées.
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Emongo Gérôme
