Le 25 avril, le monde entier célébre la Journée mondiale de lutte contre le paludisme. Cependant, dans la province du Kasaï Oriental, cette journée est passée presque inaperçue. Faute de partenaires et de moyens financiers, les activités de sensibilisation ont été largement limitées, malgré l’urgence de la situation. Le paludisme continue de faire des ravages en République Démocratique du Congo (RDC), et la province du Kasaï Oriental n’échappe pas à ce fléau.
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Un thème porteur mais sans impact local
Cette année, la RDC a placé la journée sous le thème : « Réinvestir, réimaginer et raviver les efforts communs dans la lutte contre le paludisme ». Pour le Docteur Joseph Kalombo Lunda, Médecin Coordonnateur provincial du Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), ce slogan appelle à une synergie d’actions. Il s’agit de réduire la morbidité et la mortalité liées à cette maladie. Toutefois, dans le Kasaï Oriental, le manque d’appui des partenaires techniques et financiers a limité l’impact de ce message.
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Un appel à la mobilisation des habitants
Le PNLP provincial, avec des financements principalement issus du gouvernement provincial, n’a pas pu organiser des campagnes de sensibilisation à grande échelle. Face à ce manque d’activités visibles, le Drocteur Kalombo Lunda a lancé un appel aux habitants de la province. Il leur a recommandé d’adopter des comportements préventifs tels que l’utilisation de moustiquaires imprégnées et de se rendre régulièrement dans les centres de santé.
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Des citoyens reconnaissants mais confrontés à des manques
Bien que la population soit reconnaissante des mesures prises jusqu’ici, elle fait face à un manque criant de moustiquaires imprégnées. Ce manque est un obstacle majeur à la lutte efficace contre le paludisme dans la province. Les autorités sanitaires espèrent une mobilisation accrue dans les mois à venir pour inverser la tendance et réduire l’impact de la maladie.
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Henock Nshimba Mueyema
