La Commission nationale des droits de l’homme à travers son président, Paul Nsapu Mukulu, a saisi officiellement, ce jeudi 04 janvier m, le procureur général près la cour de cassation pour le remettre le rapport sur les cas de violations de droit de l’homme, documentés lors des élections de décembre 2023 par son service de monitoring dénommé : focus élections.
D’après cet organe congolais d’appui à la démocratie, ce rapport contient une trentaine de cas de flagrance axée essentiellement sur : les discours de haine, l’incitation à une certaine révolte de la population et des cas de violence politique qui ont conduit aux voies de fait. Exemple de ce qui s’était passé dans le territoire de Malemba-Nkulu et dans la province du Haut-Lomami, à Tshikapa, dans le Kasaï, précise la source.
« Aujourd’hui, je viens de remettre au procureur général Près la Cour de cassation ce recueil de ces cas de violations des droits de l’homme, par rapport à tout ce qui a été décrié par la population, qui a marqué de son sceau avec l’engouement, la vigilance afin de décourager les fraudeurs, les auteurs des cas que nous avons estimé qu’ils sont poursuivable par la justice. C’est un éventaire d’une trentaine de cas. Un document partiel, parce que d’autres enquêtes et poursuites vont être amorcées en l’endroit de toutes les personnes qui ont brillé par des comportements répréhensibles par la loi« .
Il sied de signaler que la CNDH est un organisme d’appui à la démocratie qui veille au respect des mécanismes de protection, de promotion et de défense des droits de l’homme.
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Emongo Gérôme