L’accès à l’information publique demeure un casse-tête en RDC. Le scénario de ce samedi au Bureau de réception et traitement des candidatures en est la preuve.
En effet, le président Tshisekedi était attendu à la CENI pour y déposer sa candidature. Ce qui a été fait.
La presse congolaise, toute tendance confondue était mobilisée pour faire vivre à la population cet événement en caractère public.
Pour ce faire, les ressources humaine et matérielle à cette fin avaient été mises en place par la CENI.
En dépit de cette volonté, les chevaliers de la plume et du micro ont rencontré une volonté délibérée de la part de la police de les empêcher de faire leur travail. Bousculade et intimidation), Ce, sous prétexte d’assurer la sécurité.
« Tolingi Komona bino Awa te. Ordre Ewuti likolo. Tosa batosa yo. Soki oboyi, Etali yo« , avait déclaré un policier.
Un autre par ailleurs a préconisé que les journalistes se mélangent avec les militants de l’Union sacrée. Une proposition qui n’a pas été acceptée par les journalistes.
« Même dans de plus grands événements du monde, il y a toujours une place réservée aux journalistes. Ce qui se passe ici me laisse sans mot« , avait déclaré un journaliste donnant l’air d’être déçu.
Un autre par ailleurs a regretté le fait de laisser ses occupations pour gaspiller son temps devant la CENI.
« Je regrette d’avoir gaspillé mon temps inutilement dans une activité qu’on a aucun respect pour nous« , a-t-il fait savoir.
Signalons que la RDC est en train de connaître le moment le plus sombre de son histoire en matière de liberté de presse. À ce jour, plusieurs journalistes sont en prison, les autres en exil.
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Emongo Gérôme
