Revue de presse du mardi 14 mars 2023: Insécurité récurrente dans l’Est de la RDC

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La délégation du Conseil de Sécurité de l’ONU a mis fin à sa mission le 12 mars 2023, à Goma. La fin de cette mission, est placée à la Une des journaux parus à Kinshasa, ce mardi 14 mars 2023.

Pour L’Observateur, c’est déjà la fin de la mission du Conseil de sécurité à Goma mais toujours pas de condamnation ferme du Rwanda Ainsi, les congolais se demandent à quoi aura servi cette  énième promenade de santé. Tant que cet  important organe des Nations Unies s’est  abstenu de condamner ouvertement le Rwanda  pour son soutien avéré aux terroristes du M23.

Selon plusieurs observateurs, la position de la communauté internationale dans cette guerre entre la RDC et le Rwanda par le M23 réconforte le président rwandais dans ses velléités hégémoniques.

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Les Congolais disent non à la négociation avec le M23

L’ambassadeur français au Conseil de
sécurité a conseillé la RDC de négocier avec le M23 qui progresse dangereusement vers Goma.

Pour Christophe Lutundula, Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères, les Nation Unies savent qu’elles doivent punir les leaders du M23. Car, ce sont des criminels.

Conformément à la convention de l’UA relative à la lutte et la prévention du terrorisme, le
M23 répond au profil de mouvement terroriste.

Le Conseil paix et sécurité de l’UA qui va visiter Kinshasa le lundi 20 mars prochain, a affirmé que le M23 était une organisation terroriste. Pensez-vous que ça serez logique de discuter avec des gens qui sont déjà indexés et qualifiés comme tel par l’ONU et l’UA ? S’interroge L’Avenir.

La délégation du Conseil de sécurité de l’ONU, en visite le week-end dernier en RDC, a invité les autorités du pays à s’assumer face à la situation sécuritaire dans l’Est. Cette dernière est caractérisée, notamment par des offensives des terroristes du M23 qui endeuillent les populations congolaises.

Devant les caméras du monde, rapporte Forum des As, Nicolas de Rivière, Ambassadeur de France aux Nations unies et membre de la délégation, avait placé les autorités congolaises
devant leurs responsabilités.

Assiste-t on, aujourd’hui, à la fin sans fin de la
« Françafrique » ? S’interroge La Prospérité .

Si le mythe de la « Françafrique » est aujourd’hui réactivé par des activistes africains pro-russes financés par Moscou. Et s’il hante encore une partie de l’imaginaire des opinions publiques,  c’est évidemment pour des raisons différentes. 

Le Journal, boucle avec le nouveau tarif du transport en commun.

Concernant le transport en commun, les usagers de la route ont remarqué un ça ne va pas. Le tarif des taxis, et taxis-bus laissé par Kimbuta n’avait pas été officiellement modifié par son successeur. Ce, malgré les différentes sécousses observées à la suite des crises pétrolières intervenues. Dans l’entretemps, cela est dû avec la clé de la modification de prix du carburant à la pompe.

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Charlotte Mukanga

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