Il existe dorénavant en RDC, un mouvement Républicain dénommé « Notre Avenir ». Sa sortie officielle est intervenue le 25 février, à Kikwit, chef-lieu de la province de Kwilu.
Dans son mot de circonstance, ténu devant des jeunes congolais assoiffés d’un encadrement civique, maître Marie Louise Efekele a remercié ces derniers d’avoir répondu à son invitation. Mais aussi, d’être les premiers consommateurs de la vision du mouvement.
La présidente de « Notre Avenir » a ensuite donné de plus amples informations liées à la philosophie de la structure.
« Né de la volonté d’un changement réel et d’une vision ambitieuse pour la RDC, Notre Avenir est le fruit d’une longue réflexion sur les défis auxquels notre pays est confronté et sur les moyens de le surmonter”, a-t-elle fait savoir.
Le mouvement républicain »Notre Avenir » se veut une réponse à une jeunesse congolaise en quête d’espoir. Mais aussi, de changement inclusif qui mettra en avant la participation de la jeunesse.
Ce nouveau né dans le combat civique est une preuve qu’il existe encore en RDC des congolais engagés, dont les cœurs battent réellement pour une république libre.
Pour Nicole Lalande, Secrétaire Générale de « Notre Avenir « , cette activité organisée à Kikwit est un lancement de l’élan civique qui devra rayonner partout à travers le pays.
« Nous leur avons apporté des idées novatrices en rapport avec ceux que propose notre vision qui défend parmi ses objectifs la stabilité sociale des congolais » precise-t-elle.
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« Notre Avenir » pour une jeunesse congolaise plus engagée
Face à l’insécurité causée et entretenue par certains voisins belliqueux aux idées expansionnistes, la jeunesse congolaise se doit d’être mobilisée. Ce, dans un engagement citoyen responsable.
Et pour y arriver, insiste Marie Louise Efekele, ladite jeunesse doit-être engagée, éduquée, formée et dotée des outils nécessaires à travers des formations approfondies.
Ainsi, cette structure composée des femmes et des hommes attachés aux valeurs républicaines offre un cadre des formations. Des formations de base sur :
Le civisme de la jeunesse;
Le leadership féminin;
La lutte pour l’intégration sociale ainsi que la vulgarisation de la justice pour la promotion d’un État de droit.
A travers ce cadre de formation citoyenne, le nouveau mouvement s’engage à relever le défi d’une jeunesse congolaise responsable.
« Nous ambotionons impacter dans toute la république notre vision. Celle d’une jeunesse éveillée sur toutes les questions sociale qui la concerne« , rassure Exaucée Mandundu, Porte Parole et représente la jeunesse dans le bureau exécutif de « Notre Avenir ».
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Après Kikwit, cap vers la sensibilisation des femmes congolaises
La prochaine étape c’est le mois de mars. « Notre Avenir » sera sur les traces des Nations Unies qui célèbre la Journée internationale de la femme le 8 mars de chaque année.
Les femmes membres vont sensibiliser les autres femmes congolaises désireuses de s’impliquer à la gestion de la chose publique.
« Nous partirons de la nouvelle loi électorale modifiée en son article 13 qui prévoit un taux de participation de 50% des femmes sur la liste des Partis Politiques et regroupement. Nous comptons bien les orienter vers des modules de formation civique et politique que proposent notre mouvement en partenariat avec l’académie Buswe Institute qui existe ici à Kinshasa. Ce, afin qu’elles soient mieux formées et deviennent des actrices dotées de capacité de Leadership avéré et utile à la société, insiste Marie Louise Efekele, présidente de « Notre Avenir ».
Signalons que pour matérialiser sa vision « Notre Avenir» va travailler en collaboration avec une autre structure dénommé : « PO NA CONGO».
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Emongo Gérôme