Les conclusions de l’enquête de l’IGF sur le contrat chinois ont été abordées lors du dernier briefing. Cette rencontre dite de redevabilité a été animée par Patrick Muyaya et Nicolas kazadi.
Dans son speech, le porte-parole du gouvernement a validé le travail de l’IGF. Ce, avant de reconnaître les irrégularités et échecs enregistrés au cours de l’exécution du projet.
« On n’a pas beaucoup bénéficié dans ce sens. C’est ainsi que l’IGF est allée creuser avec des chiffres qui étaient investis dans ce secteur. On ne peut pas nous empêcher de vouloir voir plus clair dans ce qui se faisait« , a-t-il fait savoir.
Le patron des médias est revenu sur la demande formulée par l’IGF et plusieurs congolais de mettre fin à ce partenariat.
« La stratégie du gouvernement est de regarder partout où nous devons glaner des ressources pour faire face au problème des Congolais. Le contrat chinois qui a été signé en 2006 et qui devait être revisité, est un travail qui a été commencé« .
Et de poursuivre :
« Il ne faut pas considérer que lorsque l’IGF qui est commise à cette tâche, fait des évaluations, qu’on veut brimer les Chinois. Mais nous voulons tout simplement nous assurer que le contrat répond aux exigences congolaises qui devait donner des routes et des infrastructures« , a-t-il dit.
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La réaction du ministre congolais des finances
Le ministre des finances quant à lui, a rappelé que ce n’est pas la première fois d’examiner ce contrat. Ses collègues des infrastructures et des mines avaient déjà fait cet exercice. Mais selon lui, celui de l’IGF est particulier parce qu’elle est allée en profondeur.
Nicolas Kazadi a également parlé du non-paiement de certains impôts et taxes par la SICOMINES. L’argentier national a indiqué que ces derniers ne concernent que le super profit enregistré par la géante minière.
« Il y a aujourd’hui un litige avec la SICOMINES pour le super profit qui n’est pas concerné par les exonérations. Malheureusement SICOMINES ne veut pas payer les 200 millions USD qu’on lui réclame au titre de super profit. Elle doit le payer parce que cette taxe et impôt ne fait pas partie des impôts exonérés au titre de la convention« , a-t-il conclu.
Rappelons que l’inspection des finances avait publié il y a quelques jours, un rapport sur le contrat chinois. Un contrat basé sur l’échange des minerais et les infrastructures signé en 2008. D’après l’IGF, sur les minerais de plus de 10 milliards produits, la RDC n’a bénéficié que des infrastructures de 822 millions USD.
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Emongo Gérôme