La RDC et les Emirats Arabes Unis s’engagent à lutter contre la contrebande dans le secteur minier. Les deux États ont signé un contrat créant deux entreprises dont Primera Gold Drc et Metals Drc.
La première entreprise sera spécialisée dans le secteur de l’or artisanal et l’autre dans le secteur artisanal des 3T (Étain, Tungstène, Tantale).
Prenant la parole à l’issue de cet événement historique, Kinshasa s’est dit heureux de la réussite de cet accord. Un accord qui vise à assainir le secteur minier en RDC, surtout dans sa partie Est. Mais également, à mettre en place une chaîne de traçabilité de l’or acceptable dans tous les niveaux.
La primature congolaise s’est indignée du fait que la RDC n’exporte officiellement que 3 kg d’or par an.
Alors que 15 à 20 tonnes d’or d’exploitation artisanale sont exportées frauduleusement. C’est beaucoup de capitaux qui échappent comme cela au pays.
Notons que Primera Metals DRC prendra en charge la traçabilité des minerais des 3T et aboutir à une chaine de valeur ajoutée par la transformation locale.
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Ce qu’il faut savoir sur la contrebande minière en RDC
Considéré comme scandal géologique grâce à ses gisements miniers, la RDC ne semble pas en tirer profit. Ce, à cause d’un pillage systématique généralement organisé par les entreprises multinationales en collaboration avec les pays voisins. Entre autres, le Rwanda et l’Ouganda.
Dans la chaîne d’exploitations illicites de ses minerais qui sont parfois vendus dans des grandes villes du monde, plusieurs immoralités se font. Entre autres, la corruption, les tueries, le viol des femmes, le travail des enfants dans des Mines. Le Rwanda et le Burundi s’arragent même pour le blanchiment de ces minerais.
Rappelons que Washington avait sanctionné Alain Goetz, l’homme d’affaires belge pour son commerce de l’or venu des zones sous le contrôle des groupes armés.
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Emongo Gérôme
