Les toilettes publiques sont rares au centre-ville de Kinshasa comme le lithium dans le sous-sol rwandais. Tel est le constat fait par capsud.net après une enquête menée dans cette partie de la ville.
Nul n’ignore que toutes les activités de la mégapole se font dans le district de Lukunga. Ceci oblige plusieurs millions de kinois à s’y rendre chaque matin pour travailler, étudier ou vendre…
Mais la désolation est tel qu’il n’ y a pas de latrines publiques dans cette zone huppée.
Cette situation alarmante cause beaucoup d’ennuis à ceux qui fréquentent le centre-ville de Kinshasa. Elle est également à la base de la pollution des rues, des caniveaux, voire même de certains carrefours.
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Les réactions des kinois
Interrogés à propos de cette situation, les kinois n’ont pas hésité de donner leurs réactions.
» Je ne peux pas faire l’erreur de quitter la maison sans pour autant satisfaire mes besoins. Ne pas le faire m’exposerait au danger « , a indiqué un vendeur ambulant .
Un autre vendeur déconseille à ses compatriotes qui ont des maux de ventre de fréquenter le centre-ville de Kinshasa. Car, il a été lui même victime de l’absence des toilettes publiques dans cette zone.
Pour Pascal, un habituédu centre-ville:
» Les autorités doivent s’impliquer pour que la
situation soit réglée. Car c’est inconcevable que notre centre ville manque des latrines « , dit-il.
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Les toilettes publiques , un business négligé ?
La réponse à cette question semble être affirmative, car cela se fait sous d’autres cieux. Ailleurs, la tâche ne revient pas seulement à l’Etat car même les opérateurs privés y investissent. La question que l’on se pose est celle de savoir si en RDC ce secteur est libéralisé.
Si oui, les entrepreneurs doivent y investir car ils peuvent gagner beaucoup d’argent.
Signalons que la population de la ville province de Kinshasa est estimée à plus de 17 millions d’habitants.
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Emongo Gérôme