Le 9 octobre dernier, Filimbi, a , dans une déclaration cosignée avec d’autres mouvements citoyens et organisation de la société civile, plaidé pour le maintien des sanctions infligées par l’Union Européenne (UE) et les Etats Unis, à des proches de l’ancien président Kabila.
Ces organisations citoyennes sont montées au créneau afin d’interpeller l’Union Européenne (UE). Car, selon certaines informations en leur possession, l’UE envisagerait de retirer, sans conditions, certaines de ces personnes de leur liste contrairement aux États-Unis.
« Nous rappelons que ces sanctions ont été prises car ces personnes sont soupçonnées d’être directement impliquées dans des actes de violation graves des Droits de l’Homme, ayant causée la mort de centaines de compatriotes, les arrestations arbitraires, des traitements inhumains et dégradants à l’égard des certains compatriotes, ainsi que le sabotage du processus électoral à travers des actes de corruption; détournement de fonds publics, ou simplement de fabrication des résultats non conforme à la vérité« , peut-il lire dans ce communiqué.
Interrogé par capsud.net, Mino Bopomi, Coordonateur Filimbi / Kinshasa, réaffirme la position prise par leur coalition citoyenne. Une attitude voulue citoyenne et protectrice de la volonté du peuple congolais, qui a soif de justice.
.
Lever ces sanctions c’est cautionner les violations commises
« Ce communiqué consiste effectivement à interpeler l’UE et à encourager les USA. Ces sanctions ne doivent pas être levées« , explique Mino Bopomi.
Ainsi, par ce communiqué, son mouvement et les autres ont voulu montrer à l’opinion nationale et internationale la nécessité de ne pas lever ces sanctions. Y mettre un terme serait un faux pas dans l’élan démocratique.
En effet, pour lui, ces sanctions ont été utiles car elles ont permis d’exercer une sorte de pression qui ne doit pas être lâchée maintenant. Car precise-t-il:
« Certaines personnes bénéficient d’une impunité simplement parce qu’il y a ce « deal » entre le FCC et le CACH. Et c’est cette impunité que nous devons encore combattre ».
S’adressant à l’actuel chef de l’Etat, le coordinateur provincial de Filimbi rappelle que son pouvoir doit être l’émanation de tout un peuple. Et non pas celui, des exigences des membres d’un parti politique.
A ce titre, il se doit de répondre aux attentes de cette population meurtrie et qui se sent trahie.
.
Vianney Mamonekene