Dans son point de presse tenu ce vendredi 14 décembre, Lambert Mende accuse Martin Fayulu de torpiller les élections.
Il le compare à une souris naine, qui a été mise sur orbite pour empêcher les élections.
Fayulu accusé de préparer une crise électorale
Face aux chevaliers de la plume, le ministre de la communication et médias s’est indirectement attaqué à tous les leaders de Lamuka.
« Ce sont ceux qui veulent saboter le processus électoral qui ont jeté leur dévolu sur Fayulu, » a-t-il déclaré.
Et d’ajouter :
« Martin Fayulu ne fait pas campagne. Il prépare la contestation. Il prépare une crise post-électorale. Nous l’attendons au tournant.
Nous l’avons anticipé et nous avons les moyens n’en déplaise à ceux qui ont mis Monsieur Fayulu sur orbite », a indiqué Lambert Mende.
Concernant les incidents de Kindu, Lubumbashi et Kolwezi, Lambert Mende affirme ne pas être au courant.
Il estime que personne n’a interdit à Fayulu de battre campagne.
« Je ne suis pas au courant non plus de la réalité de l’interdiction qui aurait été faite à Monsieur Martin Fayulu dont je connais par ailleurs la propension à inventer des légendes d’infamie contre les institutions pour se rendre intéressant » , a-t-il affirmé.
Fayulu est un petit candidat
« Vous savez, c’est un tout petit candidat. C’est une sourie naine qui a été enfantée à Genève. Donc la meilleure façon pour une souris naine de devenir géante, c’est d’inventer des légendes », a-t-il déclaré.
« La RDC n’est pas un pays de l’Union européenne »
« Nous n’acceptons pas qu’une organisation régionale comme union européenne nous considère comme une arrière-cour, parce que nous ne sommes pas un pays européen », a-t-il répondu dans un ton ferme à propos du renouvellement des sanctions sur Shadary.
Et de poursuivre :
« nous sommes un pays africain, membre de l’Union africaine, membre de la communauté internationale c’est-à-dire seule l’organisation des Nations-Unies a le pouvoir d’entreprendre des sanctions contre la RDC, donc l’Union européenne n’a pas le pouvoir d’initié les sanctions contre les autorités congolaises , les membres du gouvernement congolais ont été victimes des mesures injustes ».
Le porte-parole du gouvernement a par ailleurs fait savoir qu’un jour la RDC fera payer cette action hostile totalement injustifiée pour simplement mettre le grappin sur nos ressources économiques, et nous punir de vouloir défendre nos biens.
Le Congo nous appartient, c’est à nous de le défendre.
Il rappelle que le peuple congolais aspire à l’autonomie.
« Le moment est venu de dire halte là, de vouloir considérer le Congo comme une arrière-cour de n’importe quel pays du monde nous sommes aussi autonome, nous aussi un peuple qui aspire à l’autodétermination», a-t-il conclu.
Thierry Bishop Mfundu