Prévu par l’article 5 point 1 de l’Accord de la Saint-Sylvestre, le volet décrispation continue toujours à se faire attendre. Le dossier des cas emblématiques n’est toujours pas à l’ordre du jour.
Franck Diongo, Muyambo et Diomi Ndongala sont toujours en détention. D’autres, tel que Moïse Katumbi n’ont pas pu regagner le pays.
« La RDC n’est pas une jungle»
C’est ce qu’estime le porte parole du Gouvernement, Lambert Mende.
« Nous pensons que tout ce qu’il a été possible de faire dans le chapitre de la décrispation a été fait », estime Lambert Mende .
« Beaucoup de personnes qui étaient en fuite à l’extérieur sont revenues. Des prisonniers d’opinion ont été élargies.
Pour ceux qui ne pouvaient bénéficier de cette mesure, les explications ont été données par le ministre de la justice.
Pour nous, ce dossier est clos. La RDC n’est pas une jungle », a déclaré le Ministre de la communication et des médias.
Des manifestations pour la décrispation
Pour le President de l’ACAJ, Georges Kapiamba, la responsabilité des uns et des autres doit être partagé.
« Nous sommes à une étape où il faut établir les responsabilités des uns et des autres ».
Pour lui, ceux qui vont porter la lourde responsabilité, c’est principalement le gouvernement et les membres de la famille politique du Chef de l’Etat.
Ces derniers, estime-t-il, « ont refusé d’appliquer intégralement, le chapitre 5 de l’accord du 31 décembre 2016 ».
Pour cela, l’association Congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) entrevoit de manifestations à travers toute l’étendue de la RDC.
Le but de ces manifestations est d’exiger la mise en œuvre de la décrispation du climat politique.
Thierry Bishop Mfundu