Depuis son instauration dans le processus électoral, l’UDPS a toujours rejeté et contesté la machine à voter qu’elle qualifiait d’une invention de Corneille Nangaa.
Mais aujourd’hui le discours est tout autre. La fille aînée de l’opposition politique congolaise se décide d’aller aux élections avec ou sans la machine à voter.
Une décision que d’aucun qualifierait de haute trahison.
L’UDPS n’a pas changé d’avis
L’option a été levée par l’UDPS, celle d’aller aux élections le 23 décembre prochain avec ou sans la machine à voter pour ne pas permettre le report des élections selon l’affirmation d’Augustin Kabuya, secrétaire général adjoint chargé de la communication et mobilisation de ce parti politique.
Le parti de feu Etienne Tshisekedi affirme tout de même qu’elle n’a pas changé d’avis.
« L’UDPS n’a pas changé d’avis, mais elle réfléchit comme un parti politique responsable », a souligné Augustin Kabuya.
Une position qui ne place pas tout le monde sur le même avis
A en croire Augustin Kabuya, son parti ne se désolidarise pas du reste de l’opposition congolaise.
« De toutes les façons nous sommes en démocratie », a lâché Christian Nkoy Secrétaire général de CONADE. Et de poursuivre, « si l’UDPS pense aller aux élections avec ou sans machine, nous nous irons aux élections sans la machine à voter ».
A en croire Augustin Kabuya, son parti ne se désolidarise pas du reste de l’opposition congolaise
L’UDPS ne trahira jamais
En optant pour les élections avec ou sans la machine à voter, bon nombre d’analyste voit cette décision de l’UDPS comme une trahison vis-à-vis du peuple congolais.
Précisant sur les faits, la fille aînée de l’opposition politique de la RDC rappelle qu’elle ne trahira jamais ni le peuple congolais ni la mémoire de feu Etienne Tshisekedi.
« Nous n’avons jamais trahi et nous ne trahirons jamais ce peuple », a martelé le Secrétaire général adjoint en estimant que « la plupart de ceux qui parlent en mal du parti du sphinx de limete ont déjà trahi et pour qu’ils soient suivis, ils s’alignent derrière l’UDPS en vue d’être blanchit. »
En sommes, cette prise de position est une véritable décision selon les responsables de ce parti.
Selon eux, cela ne voudrait pas dire qu’ils ont accordé de crédibilité à cet outil qu’ils ont toujours boycotté.
En dehors de ses 45 questions adressées à la CENI, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social se dit réfléchir plusieurs fois pour ne pas donner la chance au régime actuel de s’éterniser au pouvoir.
Didier Barros Antadine
