Fixée pour ce dimanche, la fin des opérations des dépôts des candidatures aux provinciales risque d’être prolongée.
Motif: la mention élection présidentielle et nationale en lieu et place de provinciale sur les formulaires dans les BRTC.
Alors que le Président de la CENI crie sur tous les toits qu’il n’y aura pas de prolongation pour les dépôts des candidatures aux provinciales, ces faits minimes semblent le rattraper. Il est obligé de corriger ces formulaires pour ne pas biaiser le processus.
Quant on veut faire les choses à la va-vite voici ce qui arrive. Cette erreur doit être corrigé pour éviter les amalgames.
Un candidat provincial ne peut pas postuler sur un formulaire réservé aux présidentielles et législatives nationales.
Obligation d’une prolongation
Au regard de ce qui précède, il apparaît clairement que la CENI doit retirer tous les formulaires des BRTC. Et les modifier pour permettre une bonne traçabilité du processus électoral.
Si les faits sont avérés tels que nous l’avons démontré ici, la loi électorale exige une prolongation de 5 jours. Cela en vue de permettre à la CENI de corriger l’erreur et de modifier les différents formulaires affectés.
Jean-Paul Lumbulumbu, président du PLD, appelle ainsi la CENI à prolonger le délai pour le dépôt des candidatures.
« Cette erreur imputable à la CENI oblige les candidats et mandataires à reprendre la rédaction desdits formulaires alors que certains partis et regroupements politiques avaient déjà fait leur dépôt. Ainsi, elle impose un report de 5 jours pour le dépôt des candidatures des élections provinciales, » a-t-il déclaré.
Cet appel rejoint celui des autres notamment ceux des ténors de l’opposition dont l’UDPS, l’UNC et Ensemble, bien que dans un autre registre. Tous ont à l’unanimité dénoncé la complexité des procédures des dépôts des candidatures.
Mais aussi, les exigences quasiment impossible de la CENI en terme de délai, des finances et de temps pour le dépôt des candidatures.
« Au-delà du formulaire FC5, il y’a beaucoup de difficultés dans la constitution du dossier venant toujours des agents de la CENI », avait déclaré Jacquemain Shabani.
« Nous demandons à la CENI de faciliter la tâche parce que nous ne sommes pas les seuls à rencontrer ce problème », avait demandé le Président de la Commission Électorale de l’UDPS auprès de la CENI.
Comme le dit la loi: nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude.
Thierry Bishop Mfundu
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