La voirie de Kinshasa est en état de délabrement avancée. Plusieurs routes sont devenues impraticables à la suite du manque d’entretien et d’assainissement. Dans ce lot, nous pouvons citer l’avenue Luambo Makiadi ex-Bokasa, l’avenue de l’Université, le Boulevard Ezo, l’avenue Gambela, etc.
A cette liste interminable des routes impraticables s’ajoute, l’avenue Bongolo dans la commune Kalamu. Dans son tronçon compris entre l’avenue de l’Université et l’avenue Kasa-Vubu, Bongolo offre une image apocalyptique.
Emprunter cette route est devenu, à ce jour, un parcours des combattants pour les conducteurs et les usagers.
Pourtant, cette route est d’une importance capitale puisqu’elle sert de raccourci pour les chauffeurs en route vers le marché Gambela. Elle est un point de jonction entre les districts de Tshangu, Mont Amba et funa.
Devant l’Université Simon Kimbangu, le passage devient très difficile et tout véhicule qui passe par là s’embourbe.
Aussi, les conducteurs sont ainsi obligés de contourner par l’avenue Kapela et Mompono pour atteindre le marché Gambela.
Une situation qui dure depuis plus d’une année dans la parfaite insouciance de l’autorité urbaine. Et ce, malgré que les riverains se plaignent de la boue et de la crasse qui jonchent les bords de cette avenue. Et qui occasionnent des maladies et attirent les moustiques.
Des nids de poules et des bourbiers
Par ailleurs, entre les avenues Lauriers et Colas, l’on observe des nids de poules et des bourbiers. Plusieurs petits lacs sont aussi créés dont l’un est dénommé lac « Kimbuta » par les riverains.
Les habitants de cette contrée éprouvent des difficultés énormes pour arriver à temps à leurs postes de travail.
Les policiers ont érigé des barrages de fortune notamment au coin de l’avenue des Lauriers. Ils rançonnent les chauffeurs et motards embourbés dans la boue et les mini lacs.
La population exsangue, demande aux autorités de penser à sa réhabilitation pour normaliser le trafic.
Thierry bishop MFUNDU
