Le calendrier électoral global publié par la Commission électorale nationale indépendante, CENI, reste contesté voire rejeté par une bonne majorité de la classe politique et sociale du pays. Pour la plupart d’entre eux, la CENI, institution organisatrice du scrutin, a présenté un calendrier » fantaisiste » pour faire gagner la majorité au pouvoir.
Parmi les contestataires, s’ajoute le mouvement citoyen « IL EST TEMPS », qui dans une déclaration rendue publique vendredi 10 novembre 2017, accuse la CENI de n’être rien de plus qu’un « fils » de la Majorité présidentielle avec un calendrier « irréaliste ».
« Destiné à enterrer le processus démocratique, ce pseudo calendrier publié par la CENI présente un caractère irréaliste, avec des contraintes politiques sensées être décantées par le pouvoir en place mais qui n’a jamais eu la moindre volonté d’organiser les élections d’aucuns le savent », insiste ce mouvement citoyen.
Les manœuvres orchestrées par le pouvoir en violant les textes notamment l’accord du 31 décembre 2016 étant consommées, et ce, malgré la volonté du peuple à instaurer un système démocratique, le mouvement citoyen IL EST TEMPS, soucieux de promouvoir une culture de l’alternance politique, rejette en bloc ce calendrier publié par la CENI qui selon ce mouvement citoyen est une provocation et un manque de respect envers le peuple congolais.
Le mouvement citoyen IL EST TEMPS qui s’inscrit dans la logique du respect des textes, espère qu’une courte transition se fera sans Joseph Kabila après le 31 décembre 2017.
Tout en soutenant les actions de désobéissance civile et de résistance pacifique, IL EST TEMPS appelle enfin le peuple congolais à sortir massivement dans les rues le 14 et 15 novembre 2017 comme décrété par le collectif d’actions de la société civile (CASC) afin d’exiger le départ de monsieur Kabila.
Chadrack Mpereng