Journaliste en danger (JED), ONG de défense de la presse a publié jeudi 02 novembre 2017 à l’occasion de la journée internationale de lutte contre l’impunité des crimes commis contre les journalistes, son rapport annuel sur les cas d’attaques contre les médias et les journalistes.
Dans l’édition 2017 de son rapport intitulé « République Démocratique du Congo : La répression se banalise », l’ONG a pu documenter 121 cas d’attaques commis contre les médias dont près de la moitié constituerait des violences physiques contre les journalistes.
Le rapport de cette année présente, donc, un bilan en hausse de la répression alors qu’en 2016, 87 cas d’attaques contre les journalistes avaient été recensés.
« A côté de violences physiques, nous avons aussi noté qu’il y a eu beaucoup de cas de censures contre des médias nationaux et internationaux. Des signaux de certains médias ont été brouillés ou coupés sans parler des réseaux sociaux ou de l’accès à internet qui a été », a déploré le Secrétaire général de JED, Tshivis Tshivuadi.
Face à cette situation devenue endémique dans le chef des médias, JED veut dénoncer toutes sortes des violences en l’encontre des journalistes.
« Nous voulons dénoncer ces violences et cette culture de l’impunité qui fait des personnes identifiées et identifiables ne soient jamais inquiétées », à conclu Tshivis Tshivuadi.
Chadrack Mpereng