Les Chefs d’Etat et de gouvernement de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs, CIRGL, se sont réunis à Brazzaville, République du Congo, le 19 octobre 2017, sous le thème « Accélérer la mise en œuvre du Pacte en vue d’assurer la Stabilité et le Développement dans la Région des Grands Lacs », pour examiner la situation politique et sécuritaire dans la région, à l’invitation de S.E. João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de la République d’Angola et Président en exercice sortant du Sommet de la CIRGL.
Ayant examiné les recommandations des réunions antérieures, le sommet a pris des résolutions visant à trouver des solutions durables aux défis de paix et de sécurité dans certains pays de la région dont la République Démocratique du Congo où le sommet, en plus de différentes recommandations à l’endroit des autorités congolaises et à la communauté internationale, a réitéré son soutien et appelé à la mise en œuvre rapide de l’Accord Politique Global et Inclusif signé le 31 décembre 2016.
Belle marque de considération apparente de la part de ce sommet auquel participait le Chef d’état congolais indexé par l’opposition et une bonne partie des organisations internationales comme étant à la base de la non application de cet accord.
En outre, comment ce sommet pouvait-il au vu de la situation actuelle appeler à la mise en œuvre d’un accord dont la validité expire dans 2 mois ? Les Chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL ont-ils tous simplement posé un acte protocolaire de soutien à cet accord ou ne sont-ils pas suffisamment informés sur la crise actuelle en RDC ?
Une chose reste, par ailleurs évidente, c’est que cette déclaration de soutien et cet appel de la CIRGL est loin d’être réaliste !
Arthur Bitambi