Les hauts cadres du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie, PPRD se sont retrouvés, ce lundi 16 octobre 2017, dans l’auditorium du Kempiski Hôtel à Kinshasa.
Une rencontre voulue pour des échanges interactifs sur les questions générales liées à l’évolution et fonctionnement du parti.
Premier orateur, Henry Mova Sakanyi, Secrétaire général du parti a tablé sur trois points à savoir : la remise en question sur l’état du parti et de ses membres dirigeants, la fidélité et la loyauté à la vision du chef de l’État (Révolution de la modernité), les stratégies nécessaires pour la redynamisation du PPRD.
Sur l’état du parti, Henry Mova Sakanyi a souhaité que demeure permanent l’échange interactif entre les hauts cadres de ce parti en vue d’un entretien régulier pour la redynamisation du parti.
« La rentrée institutionnelle a pour cheval de bataille la restitution à la base sur la manière de gestion de différentes institutions gérées par les hauts cadres », a-t-il précisé.
Concernant la vision du Chef de l’État focalisée sur la Révolution de la modernité, un appel du Secrétaire général a été adressé aux différents animateurs du parti à s’imprégner de cette vision claire pour concrétiser cette vision de la modernité.
Pour finir, Henry Mova Sakanyi a fait savoir que par cette rentrée, les différentes stratégies seront montées pour rendre de plus en plus efficace le PPRD.
Deuxième orateur, Jean Pierre Kambila, Directeur de Cabinet adjoint du Chef de l’État, a précisé à l’attention de l’auditoire que la RD Congo ne sera pas développée s’il est soumis aux projets des autres.
Ainsi, insiste Jean-Pierre Kambila, alors que la pensée du Chef de l’État est caractérisée par un binôme simple : « souveraineté et modernité », l’opposition politique actuelle galope vers l’extérieur pour quémander le pouvoir ignorant complètement qu’au-dessus du pouvoir accordé par le peuple, il n’y a pas d’autres pouvoirs.
Prenant la parole à la suite de ses deux camarades, Aubin Minaku, Secrétaire général de la Majorité présidentiel et Président de l’assemble nationale, s’est penché sur le rapport entre l’assemblée nationale avec le gouvernement central et les cours et tribunaux.
Pour lui, les rapports entre l’assemblée Nationale et le gouvernement sont consacrés et par la constitution et par les lois de la République.
Des rapports bien entendu régis par un principe de séparation du pouvoir : L’exécutif, le judiciaire et le législatif.
Le gouvernement étant une émanation de la majorité parlementaire, chacun de ses membres doit entretenir un rapport harmonieux pour atteindre la vision du chef de l’État.
A l’issue de ces différents exposés, s’en est suivie une série de questions adressées à l’intention des intervenants sur les questions essentielles liées au parti.
Tanya Mulamba
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