79 prisonniers amnistiés pour faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques. Conséquence de l’arrêté signé le 13 octobre 2017 par le Ministre de la Justice, Alexis Thambwe mwamba conformément à la loi 14/006 du 11 février 2014 portant amnistie pour faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politiques.
Il vous souviendra qu’en 2014 lors de sa promulgation, cette loi avait longuement fait débat tant dans les milieux politiques que des associations de défense des droits de l’Homme du fait de son caractère exclusif aux groupes rebelles, le M23 en particulier. Coté opposition politique, le souhait était de voir cette amnistie élargie à un plus grand nombre des bénéficiaires. Les organisations de défense des droits de l’Homme, elles, voulaient que les détenus politiques en bénéficient également.
Face à cette situation, le gouvernement n’avait cédé ni à la pression de l’opposition, encore moins à celle des organisations de défense des droits de l’homme.
La loi sur l’amnistie en République Démocratique du Congo, il faut le souligner, couvre les faits insurrectionnels, faits de guerre et infractions politique durant la période compris entre la date de la promulgation de la constitution et la date de la fin de l’ultimatum du pouvoir à déposer les armes, soit du 18 février 2006 au 20 décembre 2013.
Cette loi était censée favoriser la réconciliation nationale en permettant la réinsertion sociale d’anciens rebelles.
Pour l’instant, il sied de noter que l’arrêté qui vient d’être signé le 13 octobre par le ministre de la justice relance le débat sur la libération des figures politiques les plus emblématiques de l’opposition.
Pour des observateurs avertis, il serait plus intéressant au regard de la crise actuelle de procéder, par le gouvernement, à la mise en application de mesures de décrispation politique notamment sur la question liée à la libération des opposants politiques tels que prévu par l’accord de la saint Sylvestre.
Sinon la mesure de décrispation politique à ce chapitre va toujours demeurer lettre morte.
Stella Ungaro
Il y a une contradiction dans les declarations des autorites congolaises sur la question de decrispation. D’un coté, J.Kabila a déclaré que le climat politique va bien, alors que les opposants sont tjrs poursuivis et arrêtés par la justice, de l’autre coté, le ministre de la justice dit k cette question se fait tjrs attendre.
Cet une facon de distraire le peuple Congolais.