A l’issue d’une séance de travail à la primature avec les délégués des associations des professeurs des universités, le gouvernement a sollicité une trêve de la grève avant d’entamer les négociations.
Cela en vue de permettre aux étudiants soit l’organisation de la deuxième session pour les uns, soit la délibération pour les autres.
Pour le Président de l’Association des Professeurs de l’Université de Kinshasa, APUKIN, Antoine Kitombole, le gouvernement dans son ensemble a donné la preuve d’être à l’écoute et à donner des solutions au problème qui se pose dans le secteur.
« Nous avons fait une programmation de telle sorte qu’à partir de ce lundi 09 octobre 2017, les travaux commencent effectivement, avant de rassurer de la transmission des prédispositions du gouvernement à la base qui a la primeur des décisions à ce sujet », a précisé le professeur Antoine kitombolo.
Il est à noter que cette réunion entre le gouvernement et les délégués des associations des professeurs d’universités s’est tenue à la demande du président de la République suite au rapport présenté par le ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire ESU lors du dernier Conseil des ministres.
En grève depuis le 07 août 2017, les professeurs de l’Université de Kinshasa, UNIKIN, ont décidé de maintenir et, pour la quatrième fois consécutive, de durcir leur mouvement de grève à l’issue d’une assemblée générale tenue mardi 26 septembre 2017.
Déçus de la passivité constatée dans le chef de l’autorité qui, à part, quelques déclarations de bonnes intentions, n’a donné aucune suite conséquente à leurs revendications.
APUKIN avait alors estimé qu’il était plus que nécessaire d’aller jusqu’au bout dans la décision de grève afin de défendre et d’obtenir gain de cause.
Ainsi avait-elle décidé, de poursuivre la grève et même de la radicaliser jusqu’à ce qu’à ce que leurs revendications seront prises en compte par le gouvernement.
Cette radicalisation de grève avait aussi été remarquée à l’Université Pédagogique de Kinshasa, UPN et dans plusieurs autres institutions d’enseignement public.
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Tanya Mulamba
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