L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, a organisé une conférence de presse en son siège ce vendredi 06 octobre 2017 afin de soutenir l’initiative de ces 7 Sénateurs américains tous démocrates et membres du sous-comité sénatorial chargé de l’Afrique.
En effet, les 7 Sénateurs américains avaient adressé, mardi 03 octobre 2017, une lettre à Donald Trump dans laquelle, ils lui demandaient de faire pression sur le Président Kabila afin d’obtenir la mise en œuvre intégrale de l’Accord du 31 décembre et de résoudre, à cet effet, la crise en République Démocratique du Congo.
Ces derniers ont estimé que le président Kabila n’a pas montré sa bonne foi pour faciliter la mise en œuvre de l’Accord de la Saint-sylvestre, notamment en ce qui concerne la formation d’un gouvernement de transition inclusif, l’arrêt des poursuites contre des prisonniers politiques, la levée des mesures de fermeture des médias ainsi que le soutien à un Conseil CNSA crédible et indépendant pour la mise en œuvre de l’accord.
Réagissant à cette correspondance, le Porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, interrogé par actualite.cd jeudi 05 octobre 2017, avait qualifié d’improductive l’action de ces 7 Sénateurs « préoccupés par le chaos politique aggravé par le refus du président Joseph Kabila de quitter le pouvoir au terme de son mandat expiré depuis le 19 décembre 2016 ».
Pour l’UDPS, qui fait sienne la demande des Sénateurs américains, l’action de ces élus américains fait écho à celle formulée par elle en son temps.
Et tout en se félicitant du fait que le président Kabila ait été nommé sans détour comme problème intégral de la crise aiguë multiforme que connaît le pays, l’UDPS exhorte le Président américain Donald Trump à soutenir le peuple congolais dans sa détermination actuelle à obtenir l’alternance démocratique au plus tard cette année.
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Principal animateur de cette conférence de presse, le Docteur Eteni, Secrétaire Général ad intérim de l’UDPS, a rappelé que pour son parti le président Kabila constituait un obstacle à la mise en application de l’accord du 31 décembre 2016. De ce fait, il invite les pays les plus respectueux de la démocratie, de l’État de droit et de droits de l’Homme à ne plus le reconnaître comme président de la RD congo au-delà du 31 décembre 2017.
Remy Nyembo