Destitution de Roger Nsingi : un non-événement pour le MLC

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Le Président de l’Assemblée Provinciale de Kinshasa, élu sous les couleurs du Mouvement de Libération du Congo, MLC, Roger Nsingi a été déchu ce jeudi 05 octobre 2017.

 

Les 39 députés présents à cette plénière dirigée par le vice-président de l’Assemblée provinciale, ont à l’unanimité voté pour le départ Roger Nsingi à la tête de cette institution depuis presque 11 ans.

 

Pour rappel, une motion de censure avait été déposé par le député Henry Itoka, le 30 septembre dernier, contre le désormais Président honoraire de l’Assemblée provinciale de Kinshasa. Cette motion signée par 38 députés provinciaux, faisait suite au rapport de la commission chargée d’enquêter sur les finances mises à la disposition du bureau dirigé par le président Roger Nsingi.

 

Joint par capsud.net, Docteur Jean Jacques Mbungani, Secrétaire National MLC extérieur, estime que la destitution de Roger Nsingi est un non-événement pour le Mouvement de Libération du Congo. Car précise-t-il, Roger Nsingi n’est plus membre du MLC dans son effectivité depuis très longtemps.

« Il vous souviendra qu’en 2007, le MLC a perdu de très peu la gestion de la ville province de Kinshasa malgré qu’il a obtenu la présidence de l’assemblée provinciale avec Roger Nsingi. Mais le comportement de ce dernier tout au long de la législature provinciale n’a jamais été édicté par son parti. A plus d’une fois Roger Nsingi s’est plutôt donné à des amitiés politiques avec la Majorité présidentielle. Donc je peux vous affirmer d’autorité que ce n’est pas le MLC qui a perdu la présidence de l’Assemblée provinciale mais c’est une personne ralliée à la MP qui s’est vu retirée la confiance des députés provinciaux suite à sa mauvaise gestion », précise ce haut cadre du MLC.

 

Et en ce qui concerne le remplacement de Roger Nsingi, Jean Jacques Mbungani invite les députés de l’opposition en générale et en particulier ceux du MLC de saisir cette occasion pour créer une dynamique autour d’un candidat crédible de l’opposition.

« Le MLC étant un parti engagé dans la conquête du pouvoir pour le bien de la population congolaise, il est évident que si le jeu du choix du remplaçant est ouvert à tous les partis politiques y compris le MLC, parti majoritaire à cette assemblée, il serait intéressant qu’une dynamique puisse sortir de là pour appuyer une candidature du MLC », a-t-il conclut.

 

Berckmans Kitumu

 

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