Crash de l’Antonov des FARDC : zones d’ombre persistantes sur la destination de sa cargaison

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48 heures après le crash d’un avion Antonov des forces armées de la République Démocratique du Congo, FARDC, qui s’est écrasé dans la commune de la Nsélé à Kinshasa, des zones d’ombres restent apparentes quant à la destination de l’équipage et du contenu de cet appareil.

 

Si l’on sait déjà, selon plusieurs sources concordantes, que l’appareil transportait du personnel militaire d’accompagnement, deux véhicules blindés, des munitions et du matériel militaire, le point de chute de cette cargaison demeure encore un mystère bien que le plan de vol indiquait la ville de Bukavu comme destination finale.

 

Mystère, en effet, car il est étrange de voir l’armée congolaise recourir à un Antonov pour ravitailler ses troupes au front, alors qu’elle dispose de Boeing 727 aménagés pour ce type de transport. Surtout que, selon les spécialistes de l’aviation, les avions de type Antonov coûtent plus cher et supportent moins de charge.

 

Pourquoi l’armée congolaise ne s’est-elle pas tout simplement servie d’un de ces Boeing 727 ?

Une des spécificités de l’Antonov, c’est qu’il n’a pas besoin d’une vraie piste pour se poser. Y recourir répondait-il à une contrainte de piste d’atterrissage ? Alors qu’on sait que Bukavu dispose d’un aéroport à Kavumu. Se posait-il un problème sur la piste d’atterrissage ?  Bukavu était-elle la vraie destination de cet Antonov ?

 

Toute une série de questions qui certainement restera sans réponse probant. En attendant, des familles pleurent la disparition de leurs suite à une négligence logistique et technique.

 

Arthur Bitambi

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