Martin Fayulu: « Élections ou pas, Kabila doit quitter le pouvoir au plus tard le 31 décembre 2017 »

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Du bilan mitigé des activités de partis politiques de l’opposition à la situation socio-économique et politique de l’heure, Martin Fayulu conclut : Kabila doit partir !

 

D’un ton sévère, le Président de l’Ecidé a exprimé son indignation face à la restriction des libertés fondamentales en RDC qu’il qualifie de flagrante. C’était au cours d’une conférence de presse organisée jeudi 07 septembre 2017 à Kinshasa.

« Quand un régime, à bout de souffle ne respecte pas la constitution de la République, il n’est pas surprenant qu’il viole les lois qui en découlent notamment la loi sur les partis politiques, » s’est plaint l’opposant congolais.

 

Occasion pour lui, de décrier un pouvoir qu’il qualifie de régime répressif et de danger pour la liberté d’associations aussi bien citoyennes que politiques opposées au pouvoir en place.

« Ce qui se passe dans notre pays est simplement inacceptable, car manifestement il y a de l’espace que pour les partis politiques de la mouvance Kabiliste et pas du tout pour ceux de l’opposition, s’est-il exclamé.

Preuve de son affirmation, sa récente tournée dans le Kongo Central où l’opposant s’est tout simplement vu empêcher de déployer ses activités politiques.

 

Se fondant sur la vision de son parti à savoir : » Bâtir une nation prospère qui offre au peuple l’opportunité d’améliorer sa condition de vie », Martin Fayulu a rappelé que le salut du peuple congolais passe absolument par l’application de l’article 64 de la Constitution de la République.

« Pour l’ECIDE, insiste-t-il, qu’il y ait ou non des élections Kabila doit quitter le pouvoir de fait qu’il exerce au plus tard le 31 décembre de cette année ».

 

Ainsi, Il en a appelé à la mobilisation du peuple partout où il se trouve pour cet objet statutaire qui ouvrira la voie à l’ordre constitutionnel du pays.

 

Face à ces propos, tout porte á croire que l’opposition ne veut laisser aucune chance à la majorité surtout qu’ils rejoignent ceux de Félix Tshisekedi.

En effet, lors de son point de presse, tenu il y a peu, le Président du Rassop avait réaffirmé le volonté de cette plateforme à poursuivre sans désemparé ni faiblesse la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route pour la libération du peuple congolais de ce qu’il qualifie de dictature de Joseph Kabila.

 

« L’histoire de notre pays renseigne que le 4 janvier 1959, le peuple congolais s’était levé comme un seul homme et avait obtenu l’indépendance »

« le 16 février 1992, sa détermination et sa résilience avait arraché la réouverture de la Conférence Nationale Souveraine. De la même manière, tous les congolais doivent aujourd’hui se mettre debout pour tirer la chasse de ce régime afin de s’en débarrasser, notre Constitution nous impose ce devoir en son article », a conclu Martin Fayulu.

 

Stella Ungaro

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