Conformément à l’accord signé entre le gouvernement et le banc syndical des professionnels de la santé, les médecins ont effectivement repris leur service ce mercredi 6 septembre 2017 après leur grève de plus de 6 semaines.
A l’hôpital de l’Amitié Sino-congolaise, toutes les salles fermées pendant la grève sèche sont ouvertes et accueillent les patients pour des consultations et autres soins appropriés.
Interrogé par capsud.net, le Docteur Zikwa, Médecin général de cette institution hospitalière, parle d’une satisfaction du corps médical public à la suite de cet accord trouvé aux revendications contenues dans les cahiers des charges du Syndicat des médecins congolais, SYMECO du 17 février 2017 et du Syndicat national des médecins, SYNAMED du 24 mai 2017.
Notons que cette grève avait gravement paralysé le fonctionnement des services dans les hôpitaux publics depuis son lancement le 21 juillet dernier, privant ainsi à des milliers des malades d’accéder aux soins. Certains d’entre eux ont même trouvé la mort, d’autres évacués en urgence vers des centres privés.
Dans certains milieux, cette grève a été tout simplement condamné puisque beaucoup des malades ont trouvé la mort juste pour des revendications qui n’ont au final permis juste une légère augmentation sur les salaires des médecins et des promesses sur l’avancement en grade. Alors que cette augmentation ne représente rien au regard de la situation socio-économique actuelle et aux graves conséquences occasionnées par cette grève.
En effet, le gouvernement s’est engagé à majorer de 37% le gap dès le mois de septembre en cours, et de 40% à partir d’octobre 2017. 350 médecins devront être mécanisés dès octobre 2017 dont 141 sous-statuts sans prime ni salaire et 209 médecins primés sans traitement de base avec priorité à ceux d’entre eux déjà éligibles à la retraite, aligner en janvier 2018 à la paie de la prime de risque professionnel.
Coté syndicats des médecins, on espère à la volonté du gouvernement pour l’exécution de l’accord et on appelle à la vigilance des membres étant donné que la suspension de ce mouvement n’est pas synonyme de la levée définitive.
Remy Nyembo