Réunis autour de leur Secrétaire Général, ce vendredi 25 août, les médecins de la ville de Kinshasa, membres du Syndicat national des médecins de la RD Congo, SYNAMED, ont décidé de radicaliser leur grève.
En service minimum depuis le mois de juillet dernier, les médecins membres de ce cadre juridique et légal de canalisation des revendications ont à l’unanimité, à l’issu de cette réunion, opté de passer du service minimum à la grève totale accusant le gouvernement de mauvaise foi dans la prise en compte de leurs revendications.
Ainsi du lundi 28 août au 2 septembre, le service minimum qu’ils ont assuré depuis le 21 juillet 2017 passera à la radicalisation de la grève dans l’espoir que le gouvernement réponde urgemment à leurs desideratas.
C’est donc après l’évaluation de cette semaine de grève totale que les médecins se prononceront sur la poursuite ou pas de la grève.
Par ailleurs, précise le Docteur Mankoy Badjoky, qui a présidé les travaux de cette assemblée générale, un service d’accueil des cas urgents a été mis en place de manière rotative. Des médecins seront ainsi affectés pour apporter leur assistance aux malades.
Ainsi, les structures hospitalières retenues pour recevoir les urgences sont entre autres l’hôpital de l’amitié Sino-congolaise à N’djili et le Centre de santé mère et enfant de Barumbu pour les lundi 28 et mardi 29 août ; les Cliniques universitaires de Kinshasa et l’hôpital général de référence de Kintambo pour les mercredi 30 et jeudi 31 août 2017 ; l’hôpital général Roi Baudouin de Masina, la Clinique Ngaliema et l’hôpital général de référence de Kinkole pour les vendredi, samedi et dimanche 1er, 2 et 3 septembre 2017.
Les hôpitaux non cités ne peuvent pas organiser les urgences et les chefs de département vont faire le suivi des malades.
A. Mundi