Les infirmiers de Kinshasa ont tenu leur assemblée générale ce jeudi 24 août 2017, avec comme seul objectif, une grève sèche.
Cris et chansons exprimant leur colère, telle a été l’ambiance de cette rencontre dans l’enceinte de l’hôpital général de référence de Kinshasa. Les infirmiers tous d’un commun accord ont convenu d’une grève blanche, décidés à boycotter l’appel au service minimum.
« Le service minimum n’est pas mauvais mais voyez-vous-même les conditions dans lesquelles nous travaillons. Le salaire de l’infirmier est payé à quel taux ? », se plaint un infirmier du service nursing de l’hôpital de référence de Kintambo.
Signalons par ailleurs qu’à cause de cette grève qui succède au préavis de grève radicale lancé par les médecins, un malade est mort la nuit du 22 au 23 août à l’hôpital de référence de Kintambo et plusieurs autres malades seraient sans assistance.
Déçu le non-respect du protocole d’accord conclu avec gouvernement , le personnel de la santé estime que le sort de toutes ces personnes malades est entre le main du gouvernement !
Judith-Thérèse Singa!
C’est vraiment trop triste pour ce grand pays où tout ne semble pas marché. Avant la grève du personnel de santé, de milliers des malades à Kinshasa avaient bien du mal à accéder aux soins de santé. A titre d’exemple, ces personnes vivant avec handicap et autres démunies bénéficiaires des attestations d’indigence pour leur prise en charge médicale. Si rien n’est fait, ce serait aggraver la situation de ces vulnérables qui ne savent à quel sain se vouer.
C’est vraiment trop triste pour ce grand pays où tout ne semble pas marché. Avant la grève du personnel de santé, de milliers des malades à Kinshasa avaient bien du mal à accéder aux soins de santé. A titre d’exemple, ces personnes vivant avec handicap et autres démunies bénéficiaires des attestations d’indigence pour leur prise en charge médicale. Si rien n’est fait, ce serait aggraver la situation de ces vulnérables qui ne savent à quel saint se vouer.