La répression violente et brutale de la marche pacifique initiée lundi 31 juillet par la Lucha, en vue d’inviter la CENI à publier le calendrier électoral, a marqué d’une tache noire les efforts de démocratisation promus par les organisations tant étrangères que nationales militant pour le respect des droits et libertés des citoyens.
Des nombreuses sources locales ont fait été des arrestations arbitraires à travers tout le pays. Activistes et journalistes ont payé les frais de l’intolérance policière !
A Lubumbashi, nous signale-t-on, 6 activistes des droits de l’homme : Me Timothée Mbuya, Mireille Mbuyi Keleku, Omari Omba, Jean Mulenda, Patrick Buya Kwecha, Jean-Pierre Tshibwabwa et le journaliste de Radio Okapi, Colin Djuma Musompo ont été violemment appréhendés par les agents de l’ordre.
Si le journaliste Colin Djuma a été relaxé quelques heures après, les activistes arrêtés ont été transférés à la prison centrale de Kasapa, dans la soirée, sans jugement ni condamnation.
La Ligue contre la corruption et la fraude, LICOF, qui livre cette information fait également état des arrestations dans d’autres villes du pays, notamment à Kinshasa, à Kindu, à Goma, à Bukavu, à Butembo et à Beni.
A travers un communiqué signé par son Président Oscar Rachidi, la LICOF exige la libération immédiate de toutes les personnes arrêtés arbitrairement et interpelle la Communauté internationale sur la tragédie congolaise.
Arthur Bintambi