Plus de 6 000 professionnels du VIH venus du monde entier sont réunis à Paris pour la 9e Conférence de l’IAS de recherche sur le sida. D’une durée de quatre jours, cette conférence est l’une des plus grandes rencontres scientifiques ouvertes sur le VIH ; elle est organisée par la Société internationale du sida (IAS), en partenariat avec l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS – France Recherche Nord & Sud Sida-hiv Hépatites).
Cette année, la conférence va mettre l’accent sur la recherche fondamentale, une étape indispensable pour en finir avec l’épidémie de VIH, et présenter des études qui mettent en lumière les besoins spécifiques des populations clés, notamment les jeunes, les personnes transgenres, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les professionnel(le)s du sexe et les consommateurs de drogues injectables.
La conférence a été ouverte officiellement dimanche soir par la Ministre française de la Santé Agnès Buzyn, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA Michel Sidibé, l’économiste française Esther Duflo, et Giovanna Rincon, Présidente de l’association ACCEPTESS-T. Elle est présidée par Linda-Gail Bekker, Présidente de l’IAS et Directrice scientifique internationale de l’IAS 2017, et Jean-François Delfraissy, Directeur scientifique local de l’IAS 2017 et ancien Directeur de l’ANRS.
L’inquiétude de nombreux participants à la conférence de Paris porte sur le financement mondial de la lutte contre le VIH. Les coupes budgétaires seraient dévastatrices pour les programmes de recherche et de traitement sur le VIH, en faisant stagner voire régresser les avancées récentes mises en avant dans le dernier rapport de l’ONUSIDA, publié le 20 juillet (lien vers le rapport). L’IAS a réaffirmé son objectif partagé de faire en sorte que la recherche reste la colonne vertébrale des ripostes mondiales au sida, en insistant sur le fait que le financement est essentiel pour en finir avec l’épidémie de VIH.
La conférence se tient du 23 au 26 juillet.