RDC : Bruno Tshibala dos au mur?

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Bruno Tshibala au parlement

Le Premier ministre Bruno Tshibala va-t-il jeté l’éponge ? C’est la question qui plane désormais dans les esprits de tous les congolais.

 

« Nous nous sommes retrouvés devant plusieurs préalables avant d’arriver à ce jour où nous sommes parvenus à déposer le budget 2018 à l’Assemblée nationale », déclarait Bruno Tshibala mercredi 15 novembre 2017 après avoir déposé le projet de la loi budgétaire pour l’exercice 2018.

 

Dans une motion de défiance introduite par le Député Henri Thomas Lokondo, Bruno Tshibala devrait s’expliquer sur le dépôt tardif du projet de budget 2018 soit 20 jours seulement avant la fin de la session budgétaire alors que selon la constitution et la loi des finances, ce texte devrait arriver au parlement au plus tard le 15 septembre afin de permettre aux deux chambres de s’y pencher pendant au moins 2 mois.

 

Malheureusement, la réponse du premier ministre n’a pas convaincu certains élus dont le député de la Majorité et initiateur de la motion, Henry Thomas Lokondo.

 

Et ce dernier exige, désormais, la démission du chef du gouvernement endéans 72 heures pour non-respect des délais légaux.

« C’est clair et net, Bruno Tshibala a fourni des réponses pas seulement incomplètes, mais des réponses mensongères », insiste Thomas Lokondo.

 

Bruno Tshibala, vers une porte de sortie ?

 

N’ayant pas convaincu certains élus députés après son interpellation, Bruno Tshibala est appelé à démissionner. A compter de ce vendredi soir, le chef du gouvernement sera donc obligé de rendre son tablier.

 

A défaut, Henry Thomas Lokondo, initiateur de la motion, s’engage à récolter les 125 signatures nécessaires pour le faire tomber.

 

Démissionnera ?  Démissionnera pas ? Ces questions restent pendantes et planent désormais dans l’opinion congolaise.

 

Nommé Premier ministre à la suite de l’accord de la saint sylvestre conclu sous l’égide de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Bruno Tshibala est contesté par l’opposition depuis son arrivé à la tête du gouvernement.

 

Cette interpellation par un membre de la Majorité présidentielle (MP) inaugure alors un nouvel élan de contestation.

 

Chadrack Mpereng

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