La PNC et ses exploits : Après BINYA Yalala, voici Ombeni Bashomeka

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Les photos de la HONTE mais qui resteront pour l’HISTOIRE. Les scènes d’arrestations le mercredi 15 novembre 2017 des militants de la Lucha sur l’Ile d’Idwji située sur les bords du Lac Kivu dans la province du Sud-Kivu continuent d’indigner le monde. Poursuivant ses exploits, après BINJA YALALA ; c’est autour de OMBENI BASHOMEKE, une autre protestataire d’être violemment appréhendée par la police nationale congolaise (PNC) lors de la manifestation réclamant des élections et le départ du président Joseph Kabila.

Quid de cette violence contre et sur les femmes ?

Déjà martyrisées par « les viols érigés en arme de guerre », les femmes du Kivu continuent de payer la lourde tribu aujourd’hui face aux forces de sécurité nationale censées leur donner protection. Pourquoi cette violence sans fin contre et sur les femmes sans distinction d’age ? Un confère, chroniqueur de talent a trouvé des mots justes pour décrire cette déchéance morale collective.

Sur son mur Facebook, DM écrivait hier jeudi 16 novembre 2017 : « Quand, au sein de l’armée ou de la police, la promotion en grades se mesure à l’aune de la répression, celle-ci devient aveugle, et les hommes de troupes démontrent leur « adultère » … « Sans états d’âme », nous avait-on prévenus… Alors que les thuriféraires du régime se penchent sur la réussite ou non de l’opération des mouvements citoyens, ceux-ci, comme un attaquant qui pousse le défenseur à la faute, n’ont besoin parfois que de ces images fortes, d’une grande violence symbolique pour émouvoir, choquer et attirer le regard du monde entier sur un régime totalitaire au cœur de l’Afrique noire…

 

Cette image du visage stoïque de la petite vient s’ajouter à côté du poing levé vers le ciel d’un autre jeune de la LUCHA emmené manu militari à bord d’une jeep de la police de Goma… Ou encore à celle de Rebecca Kabugho derrière les barreaux ; à celle de l’artiste aux dreadlocks, interpellé pour avoir exprimé son ras-le-bol à Vichy à travers son art… C’est à Goma que l’Histoire s’écrit le plus à l’encre de sang, de sueur et de larmes par de braves gens ! ».

 

Article disponible sur http://www.afriwave.com/?p=5882

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